Les producteurs de cacao en Côte d’Ivoire et au Ghana font face à l’une des pires récoltes depuis des décennies, ce qui les met dans une situation critique. Selon des sources du secteur, ces producteurs sont dans l’incapacité de livrer jusqu’à 500 000 tonnes de fèves de cacao pré-vendues à un prix moyen de 2000 dollars la tonne. Ce chiffre impressionnant représente environ 20% de la production conjointe de ces deux pays, soulignant ainsi l’ampleur de la crise à laquelle ils sont confrontés. La baisse de la production de cacao est une nouvelle désastreuse pour l’économie de ces régions, étant donné l’importance de cette culture pour leur développement économique.
Les producteurs de cacao en Côte d’Ivoire et au Ghana font face à l’une des pires récoltes depuis des décennies, les laissant dans l’incapacité de livrer jusqu’à 500 000 tonnes de fèves de cacao pré-vendues à environ 2000 dollars la tonne, selon des sources du secteur. Ce volume manquant représente environ 20% de la production conjointe des deux pays, mettant en péril l’économie de ces nations et l’approvisionnement mondial en cacao. Les conséquences de cette crise pourraient être ressenties à l’échelle mondiale, avec des répercussions potentielles sur les prix des produits à base de cacao et sur l’industrie chocolatière dans son ensemble.
“La question de la productivité du Ghana et de la Côte d’ivoire en ce qui concerne le cacao est à regarder avec une double casquette. La première, c’est celle d’un observateur qui regarde un continent qui se dit qu’une partie de la production agricole devrait être transformée localement. Du coup cette partie qui devait être transformée localement va manquer aux importations des pays qui ont toujours acheté le cacao brut. Deuxième, c’est cette critique qui a été largement lancée sur le fait que les plantations ont vieilli et que cela n’a pas été maintenu de la bonne manière mais aussi cette critique que l’union européenne a formulé sur l’extension des champs quand à la déforestation “
Al KITENGE, Économiste – RD Congo
Face à la pénurie de fèves, les producteurs ont décidé de reporter les livraisons à la prochaine saison de récolte, qui débutera en octobre 2024. Une décision qui aura des répercussions sur les approvisionnements mondiaux de cacao et pourrait maintenir les prix à un niveau élevé à court terme.
“ce qu’il faut aujourd’hui et être en mesure de regarder, production totale, celle qui est consommée par la transformation locale et l’évolution des demandes internationales. C’est une question d’agriculture qui commence à être une question géopolitique.”
Al KITENGE, Économiste – RD Congo
Les dernières données montrent également qu’un volume de 1,35 million de tonnes est arrivé dans les ports ivoiriens entre le 1er octobre et le 28 avril 2024, soit 450 000 tonnes de moins qu’à la même période en 2022/2023. Dans un tel contexte, certains estiment que le marché pourrait rester volatil au cours des prochains mois.
