En Égypte, le ministère de la Culture, par l’intermédiaire de ses différents secteurs d’édition, s’apprête à faire don d’un million de livres à des universités, des écoles, des centres de jeunesse et des organisations humanitaires travaillant dans le domaine du développement. Cette initiative vise à promouvoir la connaissance et le développement culturel dans divers domaines, notamment l’histoire, la science et l’art, la littérature et la traduction.
L’Égypte s’apprête à distribuer un million de livres aux universités, écoles et centres de jeunesse du pays, en ciblant tous les groupes d’âge. Selon le ministère de la Culture, cette initiative, lancée à l’occasion de la 56e Foire internationale du livre du Caire, qui se tient du 23 janvier au 5 février, constitue une étape importante dans la diffusion du savoir et l’enrichissement de la société égyptienne grâce à un éventail de contenus culturels et intellectuels.
Nous n’attendons pas que les gens visitent les bibliothèques ou les foires, nous allons vers eux, nous essayons d’inculquer à la nouvelle génération le plaisir de lire des livres, le plaisir de tenir un livre, de sentir l’odeur du papier et de lire les lignes.
Usama Talaat, Président de l’Autorité nationale du livre et de l’édition
Cette initiative, qui porte sur l’histoire, les sciences, la littérature et l’art, s’inscrit également dans le cadre de la mise en œuvre des directives de la direction politique visant à activer la stratégie de construction de la personne égyptienne avec les éditeurs à bord du gouvernement.
C’est une excellente initiative du ministère de la Culture et de la foire du livre, qui encourage les gens à lire. En tant qu’éditeurs, nous proposerons des remises spéciales sur les livres pour soutenir l’initiative, car en tant qu’éditeurs, nous ne nous concentrons pas sur le profit à ce stade, mais sur le fait d’aider les gens à lire davantage et à apprendre davantage.
Mostafa Fathy, Fondateur de la maison d’édition Neisan
Selon le ministre de la Culture, la donation de ces livres durera deux mois et, en cas de succès, le ministère de la Culture se dit prêt à renouveler l’opération chaque année.
