Le centre de conférences des Nations Unies à Addis-Abeba en Éthiopie a abrité, le 19 février 2024, l’Africa Business Forum. L’événement, qui rassemble les participants venus de toute l’Afrique, a pour objectif de promouvoir un dialogue continu entre les secteurs privé et public en Afrique ceci, dans le but d’accélérer les investissements. À la faveur de l’événement, la Communauté économique africaine et l’entreprise américaine de technologies Google ont signé un protocole d’accord pour accélérer la transformation numérique en Afrique.
L’édition 2024 de l’Africa Business Forum, a impulsé, comme les éditions précédentes, une dynamique positive pour les partenariats avec le secteur privé afin d’accélérer les investissements dans l’éducation, la science, la technologie et l’innovation. Avec le partenariat conclu avec Google, la Communauté économique africaine compte voir relever l’accès à Internet sur le continent, où 63% de la population en est encore dépourvue. Avec Google, la CEA compte atteindre l’objectif de permettre à 1 million de start-up de réaliser 100 milliards de dollars américains de revenus d’ici à 2033. Un projet qui doit permettre au continent de réaliser une transformation économique profonde.
« L’innovation est nécessaire à la création d’emplois, à l’augmentation de la productivité et à la compétitivité du logement. L’intelligence artificielle et l’apprentissage automatique contribuent à relever certains défis sociaux et économiques auxquels sont confrontés nombre de nos pays. »
Claver Gatete – Secrétaire exécutif de la CEA – Rwanda
L’Africa Business Forum 2024, organisé sur le thème « Stimuler la transformation de l’Afrique par l’éducation, la science, la technologie et l’innovation », a servi de foyer de discussions sur le pouvoir transformateur de la technologie et de l’innovation pour l’avenir du continent.
L’éducation est le véritable outil de développement et pour nous aujourd’hui, l’investissement du secteur privé dans l’éducation est crucial, mais pour ce faire, nous avons besoin de plusieurs facteurs, nous avons besoin d’un environnement favorable de l’implication des gouvernements pour inciter le secteur privé à investir dans l’éducation.
ASMANY ASFOUR, Présidente de l’Africa Business Council – Egypte
Le monde a changé, et le monde est en train de changer et il faut passer au numérique et il n’est pas possible que les Africains soient laissés pour compte. Tout va bien. Il est temps maintenant de créer des bonnes infrastructures et, en étant ici au sommet des entreprises africaines, nous avons constaté que certains pays se sont déjà engagés sur la manière dont ils peuvent utiliser leurs renseignements et les rendre plus efficaces.
LIGHTNESS LADISLAUS SALEMA, Ingénieure – Tanzanie
La nécessité d’une réforme de l’éducation à travers l’Afrique a également été au cœur des discussions, en soulignant l’importance d’une inclusivité à l’ère du numérique. La CEA et Google compte perfectionner, à partir de 2024, plus de 5 000 jeunes étudiants africains et 200 enseignants en informatique et en robotique. Selon les données d’institutions internationales comme le Boston Consulting Group, d’ici à 2030, 650 millions d’Africains devraient être formés aux compétences du numérique pour que le continent tire le plus grand bénéfice du boom numérique.