Les Etats unies Amériques alertent les protagonistes du conflit dans la région éthiopienne du Tigré et se dotent d’un dispositif permettant d’appliquer des sanctions en cas d’absence de progrès. Mais la rébellion tigréenne et le gouvernement éthiopien campent sur leur position et ne semblent pas être prêts à aller manifestement en négociation.
La rébellion tigréenne n’entamera des pourparlers en vue d’un cessez-le-feu négocié, dans le cadre du conflit dans la région éthiopienne du Tigré, que si le gouvernement éthiopien revient à ses positions d’avant la guerre, c’est-à-dire notamment avant la conquête de certains territoires disputés. Le gouvernement éthiopien quant à lui, estime qu’il ne succomberait pas aux conséquences d’une pression conçue par des individus mécontents. Cela fait suite au décret signé vendredi, par le président américain Joe Biden qui a brandi des menaces contre les protagonistes du conflit, s’ils ne s’engagent pas vers une solution négociée.
Le décret américain établit un régime de sanctions pour augmenter la pression sur les belligérants de ce conflit afin qu’ils viennent à la table des négociations, et pour que l’Érythrée retire ses troupes. Tout compte fait, les Etats-Unis n’appliqueraient pas ces mesures dans l’immédiat, mais se dotaient du cadre pour le faire si nécessaire.
Dans le cadre du conflit dans le Tigré, le gouvernement d’Addis-Abeba a toujours rejeté tout dialogue avec les dirigeants du Front de libération du peuple du Tigré. Tout compte fait, les Etats-Unis n’appliqueraient pas ces mesures dans l’immédiat, mais se dotaient du cadre pour le faire si nécessaire.