Le secteur logistique éthiopien attend avec impatience la pleine adhésion de l’Éthiopie à la zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf). En 2063, la zone de libre-échange continentale africaine vise à atteindre un PIB combiné d’environ 3,4 billions USD. Les professionnels et les responsables du secteur de la logistique et du transport ont exprimé leur enthousiasme quant à l’engagement total de l’Éthiopie dans la Zlecaf lors d’une réunion consultative organisée par l’Association sectorielle de la logistique éthiopienne (ELSA) le 22 décembre 2023. Gebremeskel Challa, négociateur commercial en chef de la CFTA et ministre du commerce et de l’intégration régionale, a annoncé en début de semaine que la soumission de l’offre tarifaire de l’Éthiopie avait été acceptée par le secrétariat de la CFTA.
L’Éthiopie va bientôt entamer la mise en œuvre de la zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf). Un projet phare de l’Agenda 2063 qui vise la création d’un marché africain unique d’environ 1,3 milliard de consommateurs en Afrique, et un produit intérieur brut (PIB) combiné de 3,4 milliard USD. En novembre 2023, le décret tarifaire éthiopien a été soumis et la soumission de l’offre tarifaire du pays a été acceptée par le secrétariat de la Zelcaf mi-décembre 2023.
« Nous identifierons les marchandises et les pays avec lesquels nous pourrons commercer, et nous entamerons la phase d’essai dans les mois à venir. Nous disposons d’un avantage concurrentiel grâce à Ethiopian Airlines, qui peut fournir des services de fret à d’autres pays”.
Gebremeskel Challa, Ministre du commerce – Éthiopie
Les professionnels et les responsables du secteur de la logistique et du transport ont exprimé leur enthousiasme quant à l’engagement total de l’Éthiopie dans la Zlecaf lors d’une réunion consultative de l’Association sectorielle de la logistique éthiopienne (ELSA) le 22 décembre 2023.
Experts et acteurs du secteur de la logistique et du transport expriment leur enthousiasme quant à la mise en œuvre de la Zelcaf pour un meilleur développement de l’économie éthiopienne et africaine.
« Les flux d’investissements directs étrangers vers les pays en développement ont ralenti, les restrictions sur les transferts de technologie ont augmenté, les barrières commerciales ont restreint l’accès au marché, les tumultes politiques ont augmenté le risque pays et le risque pays transfrontalier, y compris le flux de portefeuille vers les pays en développement, ont ralenti, ce qui a eu un impact sur la croissance des startups ».
Benedict Oramah, Président de la Banque africaine d’import-export
Le secteur est également en cours de libéralisation, les autorités cherchant à ouvrir les secteurs maritime, aérien et autres aux investissements étrangers. Abenet Belay, de l’Association sectorielle de la logistique éthiopienne, prévoit des difficultés liées à l’harmonisation des cadres juridiques et des cultures de transport d’un pays à l’autre.