Adhésion officielle du Gabon au Commonwealth. L’admission du Gabon s’est faite le 24 juin lors du Sommet des chefs d’États membres de l’organisation, tenu dans la ville de Kigali au Rwanda. En intégrant le Commonwealth, le Gabon devient ainsi le troisième pays non anglophone à l’origine à rejoindre cette organisation, après le Mozambique en 1995 et le Rwanda en 2009.
Après plusieurs années d’attente, le Gabon a finalement adhéré au Commonwealth, organisation intergouvernementale composée de 54 pays membres dont l’anglais est la langue commune, le 24 juin 2022. L’admission de la République du Gabon s’est faite au Sommet des chefs d’États membres de l’organisation qui se tient dans la ville de Kigali au Rwanda. Une information rapportée par les médias locaux gabonais.
“Il faut reconnaître que c’est avant tout une victoire personnelle pour Ali Bongo, on le connaît grand anglophile et en même temps on l’a vu qu’arrivée au pouvoir il a tout de suite voulu imposer la langue anglaise à tous les écoliers gabonais afin qu’il puisse ouvrir à d’autres civilisations au lieu de rester enfermé dans le monde francophone. Il faut aussi dire et reconnaître que cette adhésion va permettre au Gabon de retrouver de nouvelles opportunités d’affaires. Désormais les investisseurs comptes le Commonwealth de fond regarder vers le Gabon.”
Cyr MAKOSSO, Analyste politique
En intégrant le Commonwealth, le Gabon devient ainsi le 55e État membre de cette organisation. Il devrait adopter l’anglais comme 2e langue officielle et ainsi devenir une nation bilingue à l’image du Rwanda et du Cameroun qui sont à la fois membres de la Francophonie et du Commonwealth.
“Il faut aussi reconnaître que c’est une victoire diplomatique parce que le Gabon n’aura plus que le monde francophone quand il faudra gérer quelques situations au niveau international. Mais aussi le Gabon pourra compter désormais sur le monde anglophone avec cette adhésion au Commonwealth. Donc on peut le résumer aujourd’hui d’abord une victoire personnelle pour Ali Bongo ensuite une victoire sur le volet économique avec des opportunités d’affaires et enfin un élargissement diplomatique pour le Gabon.”
Cyr MAKOSSO, Analyste politique
Notons que ce pays d’Afrique Centrale devient ainsi le troisième pays non anglophone à l’origine à rejoindre cette organisation, après le Mozambique en 1995 et le Rwanda en 2009. Depuis son accession au pouvoir en 2009, le Président gabonais, Ali Bongo avait manifesté à plusieurs reprises l’option de faire du Gabon un pays bilingue pour élargir les partenaires du pays.