Au Gabon, Joseph Owondault Berre a été nommé par le président Brice Oligui Nguema, vice-président de la transition. L’information est contenue dans un communiqué lu à la télévision nationale par le porte-parole du CTRI, le colonel Ulrich Manfoumbi Manfoumbi, le 11 septembre 2023. Sa nomination intervient en même temps que celle des bureaux du Sénat et de l’Assemblée nationale de la transition.
Un civil a été désigné pour seconder le président de la transition au Gabon. Comme prévu par l’article 40 de la charte de la transition, Joseph Owondault Berre a été nommé par le président Brice Oligui Nguema, vice-président de la transition. L’identité du nouveau vice-président de la transition gabonaise a été rendue publique le 11 septembre 2023 par le porte-parole du CTRI, le colonel Ulrich Manfoumbi Manfoumbi, dans un communiqué. Sa nomination intervient en même temps que celle des bureaux du Sénat et de l’Assemblée nationale.
“Par décret du président de la transition, chef de l’État, en date de ce jour, est nommé vice-président de la transition, monsieur Joseph Owondault Berre. En date de ce jour, le bureau du Sénat de la transition est composé ainsi qu’il suit : président, madame Paulette Missambo. Le bureau de l’Assemblée nationale de la transition est composé ainsi qu’il suit : président, monsieur Jean François Ndongou.”
Col. Ulrich Manfoumbi Manfoumbi, Porte-parole du CTRI, Gabon
Illustre peu connu de la scène politique gabonaise, Joseph Owondault Berre est un travailleur indépendant dans les secteurs du pétrole et de l’énergie. Il a été directeur général de la Société gabonaise d’entreposage des produits pétroliers (SGEPP) entre 1980 et 1985, puis Conseiller du maire de Libreville jusqu’à 1988. Tout comme les autres membres du gouvernement, ainsi que les présidents du Sénat, de l’Assemblée nationale et de la Cour constitutionnelle, Joseph Owondault Berre ne sera pas éligible à l’élection présidentielle qui sera organisée pour marquer la fin de la transition.
“La nomination d’un civil comme vice-président de la transition gabonaise répond à une logique d’équilibre et de consensus pour mener à bon port la transition gabonaise qui doit absolument se dérouler sans contestation, ce qui fera enfin que le Gabon devienne un pays démocratique.”
Kerwin MAYIZO, Analyste politique, RD Congo
L’objectif fixé par le gouvernement de transition au Gabon, de mettre sur pied des institutions sans qu’il n’y ait plus “ni opposition, ni majorité” semble se concrétiser. Parmi les nommés figurent également des membres du parti déchu, le Parti démocratique gabonais, et de l’opposition. Notons qu’après la nomination de son gouvernement, le président de la transition, Brice Oligui Nguema, a présidé, ce 12 septembre, au palais présidentiel du bord de mer à Libreville, le premier conseil des ministres de la transition.
