Dans un communiqué le 11 mai 2024, les autorités ont confié l’organisation des élections politiques d’août 2025 au ministère de l’Intérieur. Selon l’exécutif gabonais, cette mesure s’inscrit dans le processus de réhabilitation progressive des institutions dissoutes à la suite du putsch du 30 août 2023. La rétrocession de la gestion des élections par le ministère gabonais de l’Intérieur signe la dissolution définitive du Centre gabonais des élections. Reconnaissant les craintes qui entourent ce revirement, le gouvernement de transition a rassuré sur le respect des principes de transparence et de liberté.
Le gouvernement de transition du Gabon a mis en place l’une des résolutions du dialogue national inclusif organisé du 2 au 30 avril 2024. Dans un communiqué le 11 mai 2024, les autorités ont confié l’organisation des élections politiques d’août 2025 au ministère de l’Intérieur. Selon l’exécutif gabonais, cette mesure s’inscrit dans le processus de réhabilitation progressive des institutions dissoutes à la suite du putsch du 30 août 2023.
“L’organisation des élections sera désormais assurée par le ministère de l’Intérieur comme c’est le cas dans les grandes démocraties du monde”.
Colonel Ulrich MANFOUMBI MANFOUMBI , Porte-parole du Comité pour la transition et la restauration des institutions – Gabon
La rétrocession de la gestion des élections par le ministère gabonais de l’Intérieur signe la dissolution définitive du Centre gabonais des élections. Cet organe indépendant avait été mis en place en 2018 sur exigence de l’opposition pour rompre avec l’ascendant du pouvoir sur le ministère de l’Intérieur d’alors. Reconnaissant les craintes qui entourent ce revirement, le gouvernement de transition a rassuré sur le respect des principes de transparence et de liberté.
“Le CTRI avait dissous les institutions de l’ancien régime qui avait failli. L’une de celles qui avaient le plus failli était le Centre gabonais des élections (CGE). En tout état de cause, l’organisation des élections par le ministère de l’Intérieur sera entourée de toutes les garanties de transparence, de liberté et de participation”.
Colonel Ulrich MANFOUMBI MANFOUMBI , Porte-parole du Comité pour la transition et la restauration des institutions – Gabon
Dans le cadre de l’amélioration de la gouvernance au Gabon, un Comité constitutionnel national composé de 23 membres a été mis sur pied le 8 mai 2024. Son rôle est de rédiger la nouvelle Constitution du pays qui devrait consacrer l’inviolabilité de la séparation des pouvoirs ainsi que l’interdiction de la révision de la durée des mandats du Président de la République.