Après vingt-deux ans de régime autoritaire, la Gambie doit faire face aux graves violations des droits de l’homme qui ont marqué son histoire récente. Bien que des avancées aient été faites avec la Commission de Vérité et Réconciliation, la mise en œuvre des recommandations demeure un défi. Le Conseil des droits de l’homme des Nations Unies joue un rôle essentiel pour soutenir la Gambie dans son processus de réconciliation et de réparation.
La Gambie, après des décennies de régime autoritaire, doit faire face à des violations graves des droits de l’homme qui ont marqué son histoire récente. Bien que le pays ait adopté la plupart des recommandations de la Commission de Vérité et Réconciliation, la mise en œuvre de ces mesures reste un défi majeur. Il est crucial de renforcer le soutien technique et institutionnel pour établir les mécanismes nécessaires à la réparation des violations et à l’accompagnement des victimes. Son soutien est essentiel pour garantir l’efficacité de la réconciliation et la justice à long terme.
“ La Gambie, après 22 années de régime autoritaire, fait face à d’importantes violations des droits de l’homme liées à son passé récent. Le pays est engagé dans un processus de réconciliation, centré sur la mise en œuvre des recommandations de la Commission de Vérité et Réconciliation, visant à réparer les torts du passé. Cependant, le défi reste de taille : malgré l’acceptation de plus de 95% des recommandations, la mise en place de mécanismes et d’institutions nécessaires à leur application reste insuffisante. Les victimes n’ont pas encore vu pleinement leurs besoins pris en charge, ce qui nécessite un soutien technique et institutionnel renforcé.”
Muhammadou Kah , Représentant permanent aux Nations Unies – Gambie
“Gambia, after 22 years of authoritarian rule, faces significant human rights violations linked to its recent past. The country is engaged in a reconciliation process, focused on implementing the recommendations of the Truth and Reconciliation Commission, aimed at addressing past wrongs. However, the challenge remains considerable: despite the acceptance of over 95% of the recommendations, the establishment of the necessary mechanisms and institutions for their implementation remains insufficient. Victims have not yet fully seen their needs addressed, which requires enhanced technical and institutional support.”
Selon les experts, le Conseil des droits de l’homme des Nations Unies devrait renforcer la coordination entre ses résolutions et les mécanismes régionaux, car seulement 50% des résolutions sont mises en œuvre. La Gambie plaide pour des réformes assurant une participation équitable des petites nations et une communication améliorée entre les instances internationales.
“Le Conseil des droits de l’homme des Nations Unies joue un rôle clé dans l’orientation des réformes mondiales, mais son efficacité est souvent freinée par des défaillances dans la coordination entre les résolutions internationales et les mécanismes régionaux. Pour renforcer l’impact de ses décisions, il est crucial de garantir une meilleure représentation des pays en développement et d’éviter la politisation des discussions. La Gambie plaide en faveur de réformes du Conseil afin d’assurer une participation plus équitable des petites nations, tout en favorisant une meilleure communication entre les différentes instances, de Genève à l’Afrique, pour une action plus cohérente et crédible.”
Muhammadou Kah , Représentant permanent aux Nations Unies – Gambie
Pour rappel, dans le cadre de la mise en oeuvre et du suivi des recommandations du rapport final de la Commission vérité, réconciliation et réparations soumis aux autorités gambiennes en novembre 2021, le pays d’Afrique de l’ouest en étroite collaboration avec les Nations unies, poursuit la mise en oeuvre du respect des droits de l’homme et de l’Etat de droit.