Selon le Service statistique du Ghana (GSS), l’économie ghanéenne a connu une hausse de 5,7 % en 2024. Toutefois, la croissance pour le dernier trimestre a subi un ralentissement, s’établissant à 3,6 %, par rapport à 7,2 % pour le troisième trimestre. Cette information a été divulguée le 10 mars 2025. La contraction observée au quatrième trimestre est principalement attribuable à un accroissement atténué dans le domaine industriel, qui n’a enregistré qu’une progression de 0,2 %.
Malgré une croissance au ralenti au troisième trimestre 2024, l’économie ghanéenne a enregistré une hausse de 5,7 % en 2024, contre 3,1 % en 2023. C’est ce qui ressort des estimations provisoires du produit intérieur brut (PIB) publiées le 10 mars 2025 par le Service statistique du Ghana (GSS). L’activité pétrolière et gazière contribuant de manière significative à l’expansion.
“Le ralentissement du taux de croissance de 3,6 % au dernier trimestre de 2024 est en grande partie dû à la chute de l’industrie, qui a progressé de 0,2 % par rapport aux secteurs de l’agriculture et des services, qui ont respectivement progressé de 2,9 % et de 6,3 % au dernier trimestre de 2024 »
Samuel Kobina Annim, Statisticien du gouvernement – Ghana
Le secteur des services continue d’être le plus important de l’économie ghanéenne avec une part de 47 % du produit intérieur brut aux prix de base. Ensuite vient l ‘Industrie et l’Agriculture, qui ont enregistré une taille économique respective de 30,8 % et 22,2 %. Le statisticien du gouvernement, le professeur Samuel Kobina Annim, a attribué la baisse du taux de croissance du quatrième trimestre à la contraction de divers secteurs, notamment celui des mines et des carrières.
« La baisse du taux de croissance au quatrième trimestre est le résultat d’une certaine contraction dans le secteur agricole et dans le secteur industriel de l’économie »
Samuel Kobina Annim, Statisticien du gouvernement – Ghana
Aux prix constants de 2013, le PIB pétrolier du Ghana pour le quatrième trimestre 2024 s’élevait à 53 137,0 millions de cedi, soit 3,4 milliards USD, tandis que le PIB non pétrolier était de 50 262,5 millions de cedi. En termes nominaux, le PIB aux prix de base a atteint 308 086,5 millions de cedi. En outre, le sous-secteur du cacao du secteur agricole a continué à être à la traîne pour la quatrième période consécutive, avec une contraction de 21,4 % au quatrième trimestre 2024.
