Le Ghana a mis en service, vendredi 26 juillet 2024, la plus grande centrale solaire sur toit d’Afrique, produisant 16,8 mégawatts d’électricité. Le projet qui a été financé à hauteur de 17 millions de dollars, vise à aider le gouvernement Ghanéen à atteindre son objectif global d’augmentation de l’énergie renouvelable dans la fourniture d’électricité.
La plus grande centrale solaire sur toit d’Afrique a été mise en service vendredi 26 juillet 2024 par le ministre ghanéen de l’Énergie, Herbert Krapa, dans l’enclave des zones franches de Tema au Ghana. D’un coût de 17 millions de dollars, le projet qui a été financé par la Société financière internationale (SFI) produira 16,8 mégawatts d’électricité.
Ce qui me tient particulièrement à cœur, c’est la manière dont ce projet s’inscrit dans la vision globale du gouvernement pour le secteur de l’électricité et plus particulièrement dans la vision que nous avons des énergies renouvelables.
Herbert Krapa, Ministre d’Etat au ministère de l’Énergie
Le ministre ghanéen Herbert Krapa, a ajouté qu’il a obtenu 110 millions de dollars de l’IFC pour le développement de 150 mégawatts supplémentaires dans l’intervalle, et que l’objectif était de stimuler l’industrialisation et la prospérité. Le projet solaire de Tema au Ghana couvre une superficie d’un million de mètres carrés. Le projet s’inscrit dans la vision du gouvernement Ghanéen visant à atteindre la neutralité carbone d’ici 2060.
Le gouvernement est conscient de sa responsabilité éthique de contribuer à la protection de la planète. Nous avons élaboré un cadre national de transition énergétique que nous avons consulté dans les 16 régions et nous avons conclu que d’ici 2060, nous devrions avoir suivi une voie zéro émission nette .
Herbert Krapa, Ministre d’Etat au ministère de l’Énergie
Selon le ministre de l’Énergie, Herbert Krapa, le lancement le projet a plusieurs avantages pour l’industrie, tel que la réduction des coûts de l’électricité, le positionnement compétitif dont le secteur manufacturé et la capacité à répondre aux critères écologique, l’impact socio-économique du projet sur l’économique, la création d’emploi durable. Au Ghana, où les coupures de courant sont fréquentes depuis des années, la demande d’électricité n’a cessé d’augmenter au cours des 20 dernières années, en partie à cause de l’urbanisation rapide et de la croissance démographique.