Le président John Dramani Mahama a ordonné l’arrestation immédiate et la poursuite en justice des individus et des groupes qui se livreraient à des activités minières illégales, largement connues sous le nom de galamsey, dans les réserves forestières. Annonce faite le 30 janvier 2025 S’exprimant lors de la prestation de serment du troisième groupe de ministres.
Au Ghana, le gouvernement estime les pertes dues aux activités minières illégales à 2,3 milliards USD par an. En 2021, le deuxième producteur mondial a perdu plus de 19 000 hectares de plantations de cacao en raison du fléau, soit l’équivalent de 2% du verger national, selon la Cocobod. Face à cette situation, le président ghanéen, John Dramani Mahama a annoncé, le 30 janvier 2025, une nouvelle politique gouvernementale interdisant la délivrance de baux miniers dans toutes les réserves forestières.
« permettez-moi de déclarer catégoriquement que ce gouvernement n’a donné à aucune personne ou groupe de personnes l’autorité de mener une quelconque forme d’exploitation minière dans ces réserves forestières, comme cela a été rapporté récemment »
John Dramani Mahama, Président de la République – Ghana
La Commission des forêts du Ghana a exprimé de vives préoccupations face à la destruction continue des forêts. Actuellement, 34 des 288 réserves forestières du Ghana sont touchées par l’exploitation minière illégale, dévastant 4 726 hectares de terres. Plusieurs réserves importantes ont déjà été détruites par ces activités illicites.
« Je dois également préciser ici qu’aucun membre de ce gouvernement n’est autorisé à s’engager dans une quelconque forme d’exploitation minière à petite échelle ou de galamsey.»
John Dramani Mahama, Président de la République – Ghana
Le président Mahama a également révélé que son administration révoquerait rapidement tous les permis miniers précédemment accordés pour des opérations dans les réserves forestières sous le gouvernement précédent. Le Chef de l’Etat a également souligné l’urgence de mettre un frein à l’exploitation minière illégale, localement appelée “galamsey” et à l’exploitation non durable des ressources forestières, réaffirmant l’engagement de son gouvernement en faveur de la protection de l’environnement.