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Ghana : plus de 88 milliards de dollars de perte par an

Ghana : plus de 88 milliards de dollars de perte par an

En Afrique , la perte de confiance dans le multilatéralisme affaiblit la capacité de la mondialisation à offrir une économie  plus durable et juste. La prise de conscience de l’ampleur, de la portée et du coût des flux financiers illicites suscite un scepticisme au pouvoir de la collectivité. Pendant la 78eme Assemblée Générale de L’ONU qui se tient à New York du 16 au 26 Septembre 2023, Le président du Ghana Nana Akufo Addo a fait un plaidoyer sur la lutte contre les flux financiers illicites, et appelle l’Afrique à avoir des valeurs et objectifs communs. 

L’Office des Nations unies contre la drogue et le crime (ONUDC), dans sa Vision stratégique pour l’Afrique 2030, note que les flux financiers illicites restent un obstacle majeur à la réalisation par l’Afrique de l’Agenda 2030 et de l’Agenda 2063 de l’Union africaine.  En prononçant la déclaration nationale du Ghana lors de la 78ème session de l’assemblée générale des Nations Unies à New York, le président Nana Akufo Addo a suggéré que pour faire face à la menace des flux financiers illégaux en provenance d’Afrique, une collaboration entre l’Union africaine et l’organisation de la coopération économique et du développement sous l’égide de l’ONU était nécessaire.

Il est difficile de comprendre pourquoi les pays bénéficiaires n’hésitent pas à conserver ces fonds, tout en qualifiant de corrompus les pays d’où provient l’argent.  À cette fin, je  suggère qu’un groupe de travail conjoint de la Commission de l’Union africaine et du secrétariat de l’OCDE, sous L’onu , soit chargé de trouver des moyens de mettre fin à ces flux.

NANA Akufo Addo, Président de la République , Ghana

Selon le FMI, Les États africains perdent chaque année plus de 88 milliards de dollars en raison des flux financiers illicites, ce qui a un impact négatif sur le développement économique de l’Afrique, en plus de la résurgence des conflits régionaux .

les conflits régionaux seraient résolus de manière plus satisfaisante si la communauté internationale soutenait, et non sapait, les organisations régionales et continentales, rappelant également que les Africains se sont battus et sont morts pendant la Seconde Guerre mondiale pour défendre l’Europe et ses alliés. Nous avons engagé le monde sur la voie de la paix et de la prospérité dont leur nation et leurs citoyens jouissent depuis des décennies. Il est certainement temps que le monde nous rende la pareille en ces temps difficiles

NANA Akufo Addo, Président de la République, Ghana

La Vision stratégique pour l’Afrique 2030 souligne que le manque de données, ainsi que l’absence d’une méthodologie universelle pour surveiller les flux financiers internationaux, limite la compréhension de l’ampleur de ces flux et  de la politique nécessaire pour y remédier.

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