La Banque nationale du Rwanda et la Banque du Ghana, en partenariat avec Global Finance and Technology Network (GFTN), ont lancé l’infrastructure de paiement numérique de nouvelle génération en Afrique pour faciliter les transactions transfrontalières en temps réel et accélérer l’économie numérique du continent. Lancée le 25 février, cette infrastructure permettra de faciliter les transactions transfrontalières en Afrique tout en réduisant les risques liés aux goulots d’étranglement bancaires ou encore au manque de transparence.
Dans un contexte où les transactions transfrontalières en Afrique sont soumises à des coûts élevés, goulots d’étranglement bancaires, dépendance au dollar américain, manque de transparence et de planification, et liés à des nombreux risques technologiques selon AZA finace, la Banque nationale du Rwanda et la Banque du Ghana, en partenariat avec Global Finance and Technology Network (GFTN) ont lancé une infrastructure de paiement numérique de nouvelle génération. Officiellement connu sous le nom de Projet 54, le nouveau projet a été lancé lors de l’Inclusive Fintech Forum 2025, le 25 février.
“Au cours de ces dernières années, le nombre d’entreprise fintech en Afrique a triplé. Ces entreprises, petites et grandes, sont fondamentales pour la restructuration du secteur des services financiers. Nous voyons cela précisément avec les services de transfert d’argent mobile et de transfert de fonds”
Paul Kagame, Président de la République – Rwanda
Selon Johnson Asiama, gouverneur de la Banque du Ghana, il s’agit d’une étape importante vers un marché de capitaux africain intégré avec des perspectives d’amélioration des moyens de subsistance des populations et de création d’opportunités pour les entrepreneurs, en particulier les PME. D’après Africanenda, en 2023, 31 Systèmes de paiement instantané inclusifs ont traité un volume record de 49 milliards de transactions, pour une valeur totale de 1 036 milliards de dollars, soit une croissance annuelle moyenne de 39 % depuis 2019.
“Il s’agit d’une étape importante vers un marché des capitaux africain intégré avec des perspectives d’amélioration des moyens de subsistance des populations et de création d’opportunités pour les entrepreneurs, en particulier les PME. La recherche d’une architecture de paiement régionale transfrontalière sûre, abordable et efficace, renforcée par un cadre de passeport de licence, représente une autre échelle de progrès significative”
Johnson Asiama, Gouverneur de la Banque nationale – Ghana
Cette infrastructure de paiement numérique de nouvelle génération de l’Afrique s’articule autour de trois piliers, notamment d’une infrastructure d’identité fiable qui garantit des identités numériques sécurisées, vérifiables et universelles facilitant les transactions financières transparentes ; et d’un système de paiement interopérable qui créera une infrastructure standardisée permettant des transactions transfrontalières en temps réel au sein de l’écosystème financier africain.