En Guinée Bissau, l’agriculture est imposée comme moteur de l’économie. A elle seule, la noix de cajou représente 95% des exportations. Cependant, pour le ministère de l’agriculture, la Guinée Bissau étant l’un des pays les plus pauvres d’Afrique subsaharienne devrait s’engager dans dans la mécanisation et la transformation agricole pour générer des emplois.
En Guinée Bissau, l’agriculture contribue à 67% du PIB selon la Banque mondiale. Cependant, dominée par la production de noix de cajou et de riz, l’agriculture ne favorise pas le développement social du pays. Aussi, le ministre bissau-guinéen de l’Agriculture et du Développement rural, Sandji Fati préconise la mécanisation agricole qui va permettre d’accroître les superficies et les cultures cultivées.
On a déjà des endroits qu’on appelle aménagement hydro agricole tantôt rizière fruiticulteur et tout çà là puisque on peut aller au delà de la production traditionnelle il faut mécaniser.
Sandji Fati, Ministre de l’Agriculture
L’activité économique bissau-guinéenne reste essentiellement tributaire d’une culture de rente autour de la noix de cajou qui génère 95% des exportations. Avec 75 à 80% de la population vivant en milieu rurale, le ministère de l’agriculture entend passer à l’agro-business en mettant à contribution les jeunes et les femmes.
on doit changer la mentalité de nos gens de produire et vendre surtout en nature ce ne donnerait rien on veut que la prochaine génération commence à penser aux produits mais de les transformer pour les vendre et commencer l’agrobusiness comme d’autres pays qui sont déjà développés.
Sandji Fati, Ministre de l’Agriculture
Les indicateurs de pauvreté et de développement social de la Guinée-Bissau demeurent parmi les plus bas d’Afrique subsaharienne. En insistant sur l’agrobusiness comme facteur de développement social, le ministre Sandji Fati mise sur les bienfaits d’une agriculture durable et bien organisée, soulignant qu’elle pourrait diminuer la pauvreté et générer des milliers d’emplois d’ici à 2030.