Les indicateurs socio-économiques de la Guinée-Bissau ne sont pas très conséquents. L’économie du pays qui est principalement basée sur l’agriculture n’a pas manqué de subir les effets néfastes de la pandémie couplé à la crise en Ukraine. Néanmoins l’exécutif poursuit l’augmentation de la production de noix de cajou avec des prévisions d’exportation de 200 000 tonnes en 2022.
Au vu des nombreux défis à relever dans le secteur du commerce bissau-guinéen, le gouvernement cherche à renforcer ses relations avec les pays partenaires et à réorganiser le secteur. Une manière de mieux promouvoir le commerce extérieur de la Guinée-Bissau.
En ce moment, nous sommes en train d’organiser le système. Le plus grand défi que nous avons, c’est par rapport à la restructuration de la base de données du ministère du Commerce. Jusqu’à présent, nous n’avons pas digitalisé le système des données. Dans toutes les organisations, au niveau national, nous avons toujours des difficultés pour donner des informations claires sur les données du commerce extérieur de la Guinée-Bissau.
Abas DJALO, Ministre du commerce
Les principales exportations de la Guinée-Bissau sont les noix de cajou qui contribuent à environ 80 % des exportations totales du pays selon le centre du commerce international. Sur une prévision d’exportation de 200 000 tonnes pour le compte de la campagne 2022, le pays a déjà expédié au moins 65 tonnes.
Cette année, nous avons prévu une exportation d’environ 200000 tonnes. Et actuellement, nous avons déjà contrôlé presque 217000 tonnes dans le marché bissau-guinéen prêt pour l’exportation. Et on a déjà exporté presque 67000 tonnes.
Abas DJALO, Ministre du commerce
Par ailleurs, le financement du secteur privé en Guinée-Bissau demeure une problématique pour le gouvernement. Concernant le secteur des PME, il bénéficie de certains projets d’industrialisation communs mise en œuvre au sein de l’UEMOA, dont la Guinée-Bissau est membre.
