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Guinée : la presse dénonce des atteintes à la liberté d’expression

En Guinée, les associations et syndicats de presse engagent plusieurs actions pour contraindre le gouvernement de la transition à respecter les libertés de la presse. Une réaction des acteurs de la presse qui intervient après le démantèlement des installations d’un groupe de presse de la capitale. 

En Guinée, suite aux  propos du ministre Ousmane Gaoual Diallo, porte-parole du gouvernement  et  ministre des Postes, des Télécommunications et de l’Economie numérique qui a menacé de fermer tout média ne respectant pas les exigences du gouvernement de la transition, la presse, a décidé de marquer son mécontentement. Aux propos du ministre, s’ajoute aussi le  démantèlement des émetteurs du Groupe de presse AfricVision, et le  brouillage des ondes des radios FIM FM et Djoma FM. Situation jugée inadmissible par les journalistes guinéens. 

Il s’agit d’atteinte à la liberté de la presse. Nous n’allons pas en rester là. Nous allons nous battre comme les conférenciers l’ont bien dit. Nous serons dans la rue pour vraiment dénoncer celà. Il faut que cela s’arrête.

Fatoumata Oularé, Journaliste

 L’heure est grave. En fait, nous faisons face à la menace de la liberté d’expression.  C’est un des droits de l’homme. C’est au-delà de la liberté de la presse. Donc il faut qu’on se lève.

Ibrahima Sory Traoré, Journaliste 

En effet, jeudi 18 mai, le ministre Ousmane Gaoul Diallo annonçait que les autorités feraient fermer tout média qui contribuerait « à saper l’unité nationale ». Une mesure rapidement mise à exécution. première victime, le groupe Africvision. Cette journaliste-reporter qui a vu les émetteurs de son média arrachés, nous raconte comment elle vit cet épisode difficile pour les médias guinéens.

Vu la conjoncture, ils ont fermé, ils ont pris nos équipements. Donc pratiquement nous sommes au chômage. Et nous ne travaillons pas actuellement. Donc je demande au ministre Ousmane Gaoual de nous remettre nos équipements. et là, c’est une trentaine de femmes qui sont au chômage.

Fatoumata Oularé, Journaliste

Après l’ex ministre de la sécurité du Général Lansana Conté, Moussa Sampil, en 2005, Ousmane Gaoual Diallo est le deuxième ministre de la Guinée à être déclaré « ennemi de la presse ».

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