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Guinée – Pénurie de carburant : fermeture provisoire des écoles

En Guinée, les écoles ont été fermées de façon temporaire en raison d’une crise de carburant a annoncé un communiqué du gouvernement le 08 janvier 2024. Selon le communiqué, la mesure fait partie d’un plan de gestion de la crise du carburant que le pays traverse depuis l’explosion de son principal dépôt. Les écoles resteront donc fermées jusqu’au 14 janvier 2024 en attendant la reprise de l’approvisionnement normal du carburant dans les stations de service.

En Guinée, le système éducatif est particulièrement touché depuis l’explosion du dépôt de Kaloum à Conakry, la capitale du pays. Malgré les démarches initiées par le gouvernement pour l’approvisionnement en carburant auprès des pays voisins, la crise, elle, bat son plein à Conakry. C’est la deuxième fois en l’espace d’un mois que le gouvernement guinéen procède à la fermeture des écoles et universités du pays, en raison de la crise. Selon le communiqué des autorités, cette mesure fait partie d’un plan de gestion de la crise du carburant. Les écoles resteront fermées du 8 au 14 janvier 2024.

Vu que les élèves constituent une partie de la population très fragile, je crois que le gouvernement a cru bon de prendre la décision de renvoyer de nouveau les enfants en congé pour une semaine, du 08 au 14 janvier inclusivement. Et d’ici à là situation serait réglée.

Mohamed Ansa Diawara, Porte-Parole Ministère de l’Education Nationale et de l’Alphabétisation MENA

La mesure est prise en raison des problèmes logistiques, le transport étant fortement affecté par le faible approvisionnement dans les stations. La situation inquiète les syndicats de l’éducation qui craignent un bouleversement du calendrier scolaire. Selon eux, un réajustement des programmes s’impose pour rattraper les semaines de cours perdus. 

Nous avons suggéré la suppression des compositions du premier trimestre pour les écoles primaires et du premier semestre pour le secondaire d’autant plus que déjà nous avons perdu quatre semaines dans les 32 semaines que constituent l’année scolaire 2023-2024. Il faut aussi supprimer les congés de pâques. En le faisant, la semaine des congés de pâque pourrait être utilisée pour rattraper certains cours perdus.

Michel Pépé Balamou, Secrétaire général du syndicat National de l’Education SNE

Sur le terrain les autorités assurent être à l’œuvre pour trouver une solution adéquate pour le retour permanent des apprenants dans les classes. La situation n’aurait pas de grandes conséquences sur l’éducation des élèves. Mais ceux-ci devront s’attendre à une perturbation dans le calendrier scolaire.

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