Coup de tonnerre dans la sphère du ballon rond en Guinée. Le président de la FEGUIFOOT, Bouba Sampil a été définitivement révoqué le 8 mai lors de la 18ème Assemblée Générale Ordinaire de la Fédération Guinéenne de Football. Absent lors du vote sur sa motion de révocation, il fait les frais de sa gestion jugée opaque et de ses décisions unilatérales dénoncées par ses pairs.
Fin de match pour Bouba Sampil en Guinée. Le président de la fédération guinéenne de football, aux affaires depuis 15 mois, a été définitivement mis sur la touche par ses pairs, le 8 mai, lors de la 18ème assemblée générale ordinaire de la FEGUIFOOT. C’est à l’issue d’un vote sans appel que la motion de révocation à son encontre a été approuvée : 51 voix pour et 2 bulletins nuls sur un total de 53 votants. Décrié pour sa gestion jugée opaque et ses décisions unilatérales, l’ancien numéro 1 de la FEGUIFOOT est remplacé jusqu’à la fin de son mandat qui doit s’achever en 2028.
“Comme vous voyez c’est pas le président seul qui peut faire marcher une fédération c’est un comité qui est aussi à l’écoute des membres statutaires. Nous connaissons les problèmes du football guinéen. Nous allons nous retrouver, et on va s’atteler au travail rapidement. “
SORY DOUMBOUYA, Président par intérim de la FEGUIFOOT – Guinée
Si la décision a été prise en l’absence du principal intéressé, elle a été adoptée en présence de représentants de la CAF, de l’UFOA et de la FIFA.
“L’assemblée générale guinéenne est souveraine les décisions qui sont prises ont été prises en démocratie et en conformité avec les statuts. On a un nouveau président qui doit finir le mandat, Conformément au , statut, étant entendu que un développement on ne peut l’envisager que dans une atmosphère apaisée.”
ELHADJ WACK DIOP, Délégué de la FIFA – Sénégal
Entre révocation contestée, agrément expiré et ingérence ministérielle, le football guinéen était sous la menace d’une suspension de la FIFA. La révocation du président Bouba Sampil, déjà votée le 8 avril dernier, et entérinée le 8 mai, devrait donc siffler la fin de cette crise institutionnelle, longue de plusieurs mois.