Le Kenya a reporté d’une semaine la réouverture des écoles pour le deuxième trimestre en raison des inondations qui ont fait plus de 90 victimes. La reprise des classes prévue le 29 avril 2024, a été reportée au 6 mai 2024. Selon le gouvernement kenyan, les fortes pluies qui se sont abattues sur le pays depuis mars 2024 ont eu des conséquences négatives sur les écoles dans plusieurs régions du pays. Le ministère de l’éducation assure cependant que des mesures seront mises en place pour atténuer les effets négatifs des pluies afin de protéger les élèves et le personnel ainsi que l’ensemble de la population du pays.
Dans un communiqué daté du 29 avril 2024, le ministère kényan de l’éducation a annoncé un report d’une semaine de la réouverture des écoles dans tout le pays en raison des graves inondations qui ont coûté la vie à plus de 90 personnes depuis le mois de mars et laissé des dizaines d’autres portées disparues. Le gouvernement entend donc protéger la vie des apprenants et du personnel.
« Dans l’intervalle, le ministère travaillera avec les agences et les parties prenantes concernées pour mettre en place des mesures visant à atténuer les effets négatifs des pluies et fournira des mises à jour régulières sur tous les développements relatifs au secteur de l’éducation ».
Ezekiel Machogu, Secrétaire de cabinet en charge du ministère de l’éducation – Kenya
La reprise des cours au Kenya, initialement prévue le 29 avril 2024, a été reportée au 6 mai 2024. Selon le gouvernement, les inondations sont à l’origine du déplacement de 24 196 ménages, soit environ 131 450 personnes. En outre, les rapports reçus par le ministère de l’éducation, corroborés par les données d’autres agences gouvernementales concernées, montrent que les écoles de diverses régions du pays ont été affectées par les fortes pluies et que des livres, des uniformes et d’autres matériels d’écriture ont été détruits.
« Ce désagrément a affecté tous nos projets.
Titus Githenji, Parent –Kenya
Dans le cadre des efforts déployés par le gouvernement pour atténuer les effets néfastes des inondations, il assure l’allocation des ressources financières et publiques nécessaires. Le Centre national d’opérations en cas de catastrophe est également invité à intensifier ses efforts pour atteindre les personnes touchées et leur fournir une aide d’urgence. Une cinquantaine de camps ont été mis en place pour abriter les personnes déplacées.
