Le Kenya investit 3,8 millions de dollars pour distribuer chaque année 20 millions de plants de caféiers à haut rendement aux petits exploitants. Cette initiative vise à revitaliser les plantations vieillissantes et tripler la production de café d’ici 2029. Actuellement, la production stagne à environ 43 394 tonnes par an.
Le Kenya renforce son soutien à sa filière café avec un investissement ambitieux. Le 18 avril, Patrick Kilemi, secrétaire principal au ministère des Coopératives et du Développement des des micro, petites et moyennes entreprises, a annoncé un budget de 3,8 millions de dollars pour la distribution annuelle de 20 millions de plants de caféiers à haut rendement aux petits exploitants agricoles. L’objectif affiché est d’améliorer la productivité et de réhabiliter les plantations vieillissantes.
Honoré Justin MONDOMOBE, Expert en Intelligence économique – Cameroun
Cette opération vise à remplacer les plantations vieillissantes et à stimuler les rendements. Un seul caféier bien entretenu peut produire jusqu’à 40 kg de cerises, contre une moyenne bien plus faible actuellement. Entre 2019 et 2023, la production nationale stagnait autour de 43 394 tonnes par an, selon le Bureau national de la statistique (Knbs). Le gouvernement vise 150 000 tonnes d’ici 2029, soit une multiplication par plus de trois de la production actuelle.
Honoré Justin MONDOMOBE, Expert en Intelligence économique – Cameroun
Mais le défi est de taille : les producteurs se tournent de plus en plus vers des cultures plus rentables ou l’immobilier, provoquant l’arrachage massif de caféiers, notamment dans des zones historiques comme Kiambu. Le Kenya, acteur modeste du marché africain du café face à l’Éthiopie ou l’Ouganda, espère malgré tout renforcer sa position grâce à cette stratégie ambitieuse de revitalisation agricole.
