Dans un contexte d’insécurité alimentaire croissante liée au changement climatique en Afrique, des experts cherchent à identifier les moyens de parvenir à une gestion plus durable de l’agriculture, afin d’améliorer la sécurité alimentaire. Au Kenya, les pouvoirs publics intensifient les actions pour y faire face, avec l’appui de partenaires au développement.
Les effets du réchauffement climatique, tels que les inondations et les sécheresses, menacent de plus en plus la stabilité des systèmes de production alimentaire dans le monde. Le spectre du changement climatique est universel, mais ses répercussions sont plus sévères dans des régions de l’Afrique de l’est. Au Kenya, 80% des mauvaises récoltes sont liées au changement climatique avec une détérioration des pâturages, une diminution de la disponibilité de l’eau et des pertes de bétail dans les communautés agricoles et pastorales.
Les enfants dont les parents sont au chômage, les adultes handicapés et les familles monoparentales ont des taux d’insécurité plus élevés. Mais les données indiquent en fait au gouvernement qu’il doit créer davantage d’opportunités d’emploi pour la population.
Premier secrétaire du cabinet, Musalia Mudavadi
Pendant le lancement de la stratégie de financement du Programme alimentaire mondial (PAM) pour 2027 à Nairobi,Le premier secrétaire du cabinet, Musalia Mudavadi, a assuré que le Kenya mettra l’accent sur le besoin pressant de financement climatique pour les investissements dans les systèmes alimentaires résilients au climat et continue d’implémenter des solution durable.
Toutefois, les conflits, les chocs climatiques internationaux et le changement climatique compromettent la capacité de l’Afrique à atténuer les problèmes d’alimentation et de sécurité grâce à la croissance économique et, partant, à la création d’emplois. Cela signifie que le partenariat entre la DCE et le gouvernement devrait maintenant se concentrer sur la construction de communautés résilientes comme solution à long terme à l’alimentation pérenne et à la sécurité.
Premier secrétaire du cabinet, Musalia Mudavadi
Malgré les récentes précipitations, le gouvernement kenyan a annoncé en avril 2023, que 4,4 millions de personnes dans les comtés arides et semi-arides (ASAL) du pays sont toujours confrontées à l’insécurité alimentaire. Les pluies tombées de mars à septembre ont apporté un certain soulagement aux Kenyans, mais les habitants des comtés arides et semi-arides, frappés par la sécheresse, restent quant à eux éprouvés.