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Kenya : hausse de 1,34 milliard USD attendue dans la floriculture d’ici 2028

Au Kenya, la floriculture est la deuxième source de revenus agricoles après le thé. Dans ce sous-secteur, les fleurs coupées représentent le plus important contributeur grâce à l’entrée des devises étrangères. Cependant, malgré une croissance projetée de 1,34 milliard de dollars en 2028, il est confronté à des défis tels que l’escalade des coûts des intrants, ce qui entraîne une baisse des volumes d’exportation vers des marchés vitaux comme l’Europe. Pour contrer ces obstacles, les entreprises florales kényanes explorent de nouveaux marchés.

La taille du marché de la floriculture au Kenya devrait passer de 1,04 milliard USD en 2023 à 1,34 milliard USD d’ici 2028, selon le Kenya Flower Council. Seulement, le contexte de récession économique mondiale pourrait remettre en question ces prévisions. En effet, depuis la pandémie de Covid-19, ce pays d’Afrique de l’Est a vu ses exportations vers l’Europe chuter de 6,9% en raison de  l’augmentation du prix des intrants mais également des restrictions imposées par les pays importateurs. Une situation pour laquelle les producteurs appellent à plus d’investissements.

“Que manque-t-il ? Il y a deux domaines qui manquent. Premièrement, nous avons besoin d’un peu de gouvernement pour injecter des ressources et deuxièmement, nous avons besoin du gouvernement pour créer une atmosphère propice à l’investissement.”

Clement Tulezi, Directeur général du Kenya Flower Council

Les fleurs kényanes sont exportées dans plus de 60 pays dont les principaux acheteurs sont les Pays-Bas, suivis du Royaume-Uni, de l’Allemagne et de la Norvège. La demande concerne surtout les roses dont les exportations totales se sont élevées à 550,9 millions USD en 2021, les œillets, les lys et l’arabicum. Aujourd’hui, les autorités souhaitent diversifier leur carnet d’offres en privilégiant des fleurs qui supportent  mieux la chaîne de froid comme la gypsophile et la statice. Le but étant de séduire des pays comme l’Arabie Saoudite ou le Canada.

“Nous explorons le Moyen-Orient, qui est l’un de nos consommateurs de fleurs les plus intéressants, ce qui nous a amenés à modifier notre stratégie, même en tant qu’entreprise.” 

Nancy Kurgat, Productrice, Sian FlowersKenya

L’industrie de la floriculture kényane reste confrontée à de nombreux défis, parmi lesquels les coûts de production élevés, le conditionnement des fleurs lors du transport, les parasites mais davantage les sécheresses et inondations dues aux conditions météorologiques irrégulières. Cependant, le gouvernement kenyan se dit prêt à tout mettre en œuvre pour consolider sa place de premier producteur mondial de roses.

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