Au Kenya, une enquête de suivi des micro, petites et moyennes entreprises publiée par la Banque centrale du pays à fin août, a démontré que 60,7 % des entreprises locales étaient en situation de défaut de paiement en juin 2023. Parmi les facteurs responsables de cette situation préoccupante, figurent les conditions économiques difficiles qui ont affecté leurs activités et leur rentabilité. Notons que 45 % de ces micro-entreprises ont emprunté de l’argent au fonds Hustler, mis en place par le gouvernement kenyan.
Selon un rapport récent de la Banque centrale du Kenya, le taux de défaut de paiement des petites et moyennes entreprises (PME) kényanes a atteint un niveau alarmant de 60% en juin 2023. Ce pourcentage représente le pourcentage d’entreprises qui ne sont pas en mesure de rembourser leurs prêts ou de payer leurs factures dans les délais prévus. Plusieurs facteurs sont responsables, notamment la pandémie de COVID-19 qui a eu un impact considérable sur de nombreuses entreprises, les obligeant à fermer temporairement ou à réduire leurs activités.
Le défaut de paiement des petites et moyennes entreprises après la période post covid, se retrouve un peu partout dans le monde donc ce n’est pas un cas typiquement africain ou Kenyan. Il faudrait que le gouvernement Kenyan dise aux banques de donner aux petites et moyennes entreprises, l’opportunité de faire des emprunts et d’avoir de la liquidité pour pouvoir acheter des provisions, payer les salariés et leurs dettes.
Hamidine Moctar KANE , Docteur en Économie et en Intelligence Economique – Mauritanie
60,7 % des micro et petites entreprises kényanes étaient en situation de défaut de paiement, contre 42,8 % en octobre 2022. En détail, 45 % de ces micro-entreprises ont emprunté de l’argent au fonds Hustler, une initiative gouvernementale qui vise à fournir une source de crédit moins chère aux particuliers et petites entreprises. 28 % d’entreprises ont eu recours aux prêts bancaires mobiles, 23 % à des opérateurs de paiement mobile et 15,9 % à des microfinances.
Beaucoup d’entreprises sont tombées en faillite et les entreprises du Kenya sont des entreprises dynamiques, il faudra les soutenir davantage pour que le Kenya puisse, comme auparavant, toujours être leader en Afrique orientale et pouvoir aider les autres pays à suivre cette dynamique.
Hamidine Moctar KANE , Docteur en Économie et en Intelligence Economique – Mauritanie
Les Petites et Moyennes Entreprises kényanes sont confrontées à des défis structurels tels que l’accès limité au financement, des coûts élevés de fonctionnement et une concurrence féroce sur le marché. Ces facteurs entravent leur capacité à générer des revenus suffisants pour faire face à leurs obligations financières.