Le député Charles Ongondo Were a été assassiné à Nairobi le 30 avril 2025. L’opposant a été abattu en pleine rue par deux individus à moto. Le président William Ruto promet justice. L’émotion est vive, la classe politique secouée.
Un drame politique qui secoue le Kenya…et fragilise la confiance dans les institutions…Le 30 avril 2025, en début de soirée, Charles Ong’ondo Were, député de la circonscription de Kasipul et membre de l’Orange Democratic Movement (ODM), a été froidement abattu alors qu’il circulait en voiture dans la capitale Nairobi. Selon la police, un motocycliste s’est approché de la voiture, et son passager a ouvert le feu à bout portant avant de prendre la fuite
“L’inspecteur général de la police et en particulier la direction des enquêtes criminelles font de leur mieux pour établir les meurtriers et le mobile…et je crois que bientôt l’inspecteur en chef fera une déclaration publique sur l’avancement des enquêtes.”
KIPCHUMBA MURKOMEN, Secrétaire du Cabinet du ministère de l’Intérieur et de l’Administration nationale – KENYA
Élu pour la première fois en 2017, Charles Ong’ondo Were était connu pour ses prises de position critiques envers le gouvernement et pour avoir récemment exprimé des craintes quant à sa sécurité personnelle. Il avait signalé des tensions croissantes dans sa circonscription et des menaces lors de ses déplacements publics. Les premières enquêtes policières évoquent un acte prémédité et ciblé… La famille du défunt quant à elle indexe publiquement les autorités….
“Soyons clairs : les tueurs sont connus, car Were s’en est plaint. Were a été tué à cause de la politique de Kasipul ! Nous réclamons justice !”
PETER WERE, Frère de Charles Were – kenya
Cet acte de violence politique rappelle des épisodes sombres de l’histoire kényane et soulève des questions sur la sécurité des représentants élus. Le président William Ruto a condamné cet assassinat et a ordonné une enquête approfondie pour traduire les responsables en justice. De son côté, le leader de l’opposition, Raila Odinga, a qualifié le meurtre de “perte brutale d’un leader dévoué”. La nation attend désormais des réponses claires et des mesures concrètes pour garantir la stabilité et la sécurité de ses institutions démocratiques.