Depuis 2019, le Kenya a fait des progrès significatifs vers l’adoption de la mobilité électrique comme solution à ses défis environnementaux. Ainsi, le passage des véhicules traditionnels aux véhicules électriques adresse les préoccupations en matière de qualité de l’air. Il s’aligne également sur l’engagement du Kenya à réduire les émissions de carbone, à lutter contre la pollution de l’air et le changement climatique.
Le Kenya est en train de transformer son secteur des transports en offrant une alternative électrique aux véhicules polluants tels que les motos-taxis. Avec 22 millions de trajets par jour, selon l’ONG World economic forum, c’est un secteur qui fournit environ 1 million d’emplois directs aux chauffeurs. A terme, l’objectif du gouvernement est de promouvoir la mobilité électrique dans le pays.
“Rien qu’au Kenya, nous avons 2 millions de motos, communément appelées boda boda. Notre intention est de remplacer ces 2 millions de motos par des véhicules à deux roues électriques et bien sûr l’ensemble du secteur des transports.”
William Ruto, Président de la République – Kenya
La transition électrique entamée par le gouvernement inquiète les acteurs du secteur des transports. En effet, le coût initial des vélos électriques est élevé. Le deux-roues moyen à moteur à combustion interne coûte 1 300 $, tandis qu’une moto électrique comparable coûte 1 800 $.
“Il y a une opportunité pour l’industrialisation et nous sommes engagés dans l’e-mobilité. Nous sommes en train de changer de politique et nous avons fixé des délais pour la transition effective .”
William Ruto, Président de la République – Kenya
L’Autorité nationale des transports et de la sécurité kényane indique qu’un total de 671 véhicules électriques sont immatriculés au Kenya. Les motocyclettes représentent près de la moitié de la part avec 324 véhicules, les trois-roues avec 105 et les véhicules à moteur avec 128.