Le Sénégal et le Niger ont respectivement bénéficié de 16,8 millions d’euros et de 24,4 millions d’euros. Ces accords de financements consentis avec la Banque Ouest Africaine de Développement (BOAD) vise à renforcer la sécurité alimentaire, lutter contre la pauvreté, favoriser l’augmentation des revenus des producteurs et productrices.
Dans plusieurs zones au Sénégal et au Niger, les prévalences de la malnutrition aiguë restent alarmantes avec des valeurs dépassant le seuil élevé de 10% selon l’organisation mondiale de la santé (OMS). Pour renforcer la résilience à l’insécurité alimentaire et nutritionnelle, la Banque Ouest Africaine de Développement (BOAD) a octroyé respectivement aux deux nations des financements de 16,8 millions d’euros et de 24,4 millions d’euros. L’initiative vise à renforcer l’activité agricole et réduire la pauvreté.
Les prêts octroyés par la BOAD vont permettre au Sénégal de financer un programme dédié au «renforcement de la résilience à l’insécurité alimentaire et nutritionnelle pour un montant de 11 milliards de francs CFA.
Oulimata Sarr, Ministre de l’Economie et du Plan du Sénégal
Avec pour initiative commune de réduire la pauvreté et améliorer les conditions de vie des communautés locales, les gouvernements nigérien et sénégalais prévoient respectivement, l’aménagement de 1 300 hectares de terres irriguées et de 300 hectares de terres hydro-agricoles, l’installation d’unités de transformation agro-sylvo-pastorales et halieutiques.
Nous sommes sur le continent africain où la terre est fertile le problème c’est qu’il faut l’aménager, il faut pouvoir avoir de l’irrigation parce que la sécheresse tape et justement le projet de la banque permettrait de réutiliser les terres aujourd’hui abandonnées, pouvoir développer une agriculture vivrière car c’est elle qui va nourrir les populations et permettre à cette dernière de trouver dans leurs localités tous les produits dont elles ont besoin au quotidien pour se nourrir.
Boubacar Ba, Économiste–Sénégal
Au total, ce sont plus d’un million de personnes qui bénéficieront directement de ces projets, avec une augmentation des productions végétales, animales et halieutiques respectivement de 270 000 tonnes, 155 250 tonnes et 36 000 tonnes. A titre de rappel, la stratégie régionale de la BOAD reste de contribuer à la sécurité alimentaire, à la lutte contre la pauvreté et à l’augmentation des revenus des agriculteurs.
