En Afrique, la concurrence économique révèle d’une grande importance pour les institutions et les États. La Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et l’Union monétaire ouest africaine (UEMOA), caractérisées par des règles matérielles quasi identiques veulent harmoniser leur plan d’action en matière de concurrence pour parvenir à assurer de façon durable, le développement socio-économique de l’espace communautaire et de ses États membres. Les experts des deux institutions se sont réunis le 02 mai 2024 en vue de valider et d’adopter un plan d’action, fruit de leur coopération.
En Afrique, des institutions économiques telles que la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et l’Union monétaire ouest africaine (UEMOA), œuvrent à garantir un environnement stable et favorable à la concurrence dans les pays de la région. Les législations des deux institutions veulent atteindre un objectif global notamment, l’intégration économique, afin d’assurer de façon durable, le développement socio-économique de l’espace communautaire. Des experts des deux institutions réunis le 2 mai 2024 à Abidjan envisagent la finalisation d’un plan d’action.
“Le principe de base est de tout mettre en œuvre pour créer des échanges et des chances égales pour toute personne physique ou morale opérant dans la région afin d’assurer une une compétitivité et une compétition saine, loyale et promouvoir l’efficacité et la croissance économique.”
FANTA CISSÉ, Représentante résidente de la CEDEAO – Guinée
La concurrence relevant d’une grande importance pour les institutions et les États en Afrique. La CEDEAO et l’UEMOA sont caractérisées par des règles matérielles quasi identiques, à l’exception de certaines interdictions spécifiques prévues par l’UEMOA, notamment, les pratiques anti-concurrentielles, imputables aux États membres. La collaboration entre ces institutions permettra de parvenir à un cadre de référence en Afrique dans le domaine de la concurrence face à la question de multi-appartenance à des organisations.
“ Nous allons passer en revue l’accord de coopération qui existe entre nos deux institutions. Le professeur Philippe , commissaire de l’UEMAO, vous en a donné la quintessence pour nous assurer que nos activités seront bien synchronisées, en harmonie, pour nous permettre d’avoir un cadre économique sans une concurrence saine et loyale au sein de l’espace ouest africain CEDEAO, UEMOA.
MASSANDJÉ TOURÉ, Commissaire aux Affaires économiques et à l’agriculture de la CEDEAO
L’Afrique qui ne génère que 3 % du PIB mondial, s’est fixée des objectifs ambitieux en matière d’intégration économique et de développement durable dans son plan d’action d’ici 2030. Le principal objectif, faire de la Zone de Libre-Échange Continentale Africaine (ZLECAF) un moteur de croissance inclusive et renforcer les échanges commerciaux intra-africains. Cela implique la réduction des obstacles tarifaires et non tarifaires entre les pays membres.