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La France rétrocède officiellement une première base militaire au Tchad

Le 26 décembre 2024, la base militaire stratégique de Faya a été officiellement transférée aux forces de défense et de sécurité tchadiennes, marquant une étape importante dans le retrait de l’armée française du Tchad. Ce retrait s’inscrit dans un processus de réévaluation plus large de la présence militaire française en Afrique. 

Alors qu’un premier contingent de 120 soldats a quitté N’Djamena la capitale tchadienne le 20 décembre 2024, la base militaire française de Faya a été officiellement rétrocédée aux forces de défense et de sécurité tchadiennes ce jeudi 26 décembre, après la suspension de l’accord militaire entre Paris et N’Djamena. Une cérémonie de passation s’est tenue à l’aéroport de Faya, accompagnée du départ d’un Antonov 124 de N’Djaména transportant plus de 70 tonnes de matériel militaire français.

Nous avons ainsi décidé de mettre un terme à cette coopération militaire, pour réorienter notre partenariat avec la France sur des domaines qui auront plus d’impacts positifs sur le quotidien de nos populations respectives.

MARÉCHAL MAHAMAT IDRISS DEBY, Président de la République

Cette opération intervient après la décision du gouvernement tchadien, le 28 novembre 2024, de dénoncer l’accord de coopération militaire signé avec la France, mettant fin à une présence militaire française dans le pays depuis 1960.

En tant qu’Etat souverain, fort de ses 66 ans de marche, depuis la proclamation de la république, le Tchad est pleinement en droit, et même dans l’obligation de définir librement, ses relations internationales, de choisir les formes de coopération qu’il souhaite et de conduire sa politique de défense en fonction de ses priorités.

MARÉCHAL MAHAMAT IDRISS DEBY, Président de la République

Avant le début de son retrait du Tchad, l’armée française comptait près de 1 000 membres répartis sur trois emprises principales, dont la majorité était stationnée sur le camp Kossei, à N’Djamena. Par ailleurs, cette réduction s’inscrit dans le cadre de la reconfiguration de la présence militaire française en Afrique, visant à adapter ses effectifs et ses déploiements face à de nouveaux enjeux géopolitiques sur le continent.

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