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La zone de libre-échange comme facteur d’intensification des échanges en Afrique centrale

La plupart des pays qui sont constitués en groupements régionaux, dont la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale, explorent les voies et moyens pour jeter les bases d’une harmonisation des politiques commerciales et industrielles dans le cadre de l’effectivité de la ZLECAf. Wamkele Mene, le secrétaire général de cette instance, s’est rendu à la zone d’investissement spéciale de Nkok au Gabon en compagnie du ministre du Développement industriel et du ministre du Commerce et des PME, afin d’échanger sur les avancées de la zone de libre-échange continentale africaine.

Dans sa quête d’élaboration d’une politique commerciale unifiée, la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC) continue d’établir une stratégie commune pour conquérir le vaste marché de la ZLECAf, la Zone de libre-échange continentale africaine, d’environ 1,2 milliard de consommateurs. La visite du secrétaire général de la ZLECAf à la Zone d’investissement spéciale de NKOK au Gabon le 06 Mars, traduit cette dynamique et fait suite à l’adoption du règlement ministériel sur les Zones économiques spéciales, lors du dernier sommet des chefs d’Etats et de Gouvernement de l’Union Africaine. La Zone de Nkok vise à valoriser le potentiel forestier en facilitant une transformation du bois localement. 

“Effectivement nous avons un potentiel, un potentiel énorme en matière de foresterie. C’est 23 millions d’hectares et 88 % de couverture de forêt, donc un écosystème forestier qui permet effectivement de pouvoir tirer profit du potentiel que nous avons. Nkok aujourd’hui a permis à cette industrie du bois de faire un saut qualitatif en terme de création de richesse, en terme de production et en terme de valeur ajoutée.”

Yves Fernand MANFOUMBI, Ministre du Commerce et des PMEGabon

Au-delà des atouts de ce regroupement sous-régional, les pays de la CEMAC disposent d’autres avantages qui peuvent contribuer à l’amélioration des flux. Bénéficiant d’une réduction des coûts de transaction du fait de la proximité géographique, linguistique et monétaire, ils encouragent l’intensification des échanges et l’attractivité des investissements directs à l’étranger (IDE). Au regard des effets attendus d’une intégration régionale, la CEMAC reste un espace économique riche en opportunités de marchés et d’investissements. 

“À travers la zone économique spéciale de Nkok où nous nous positionnons déjà à travers la filière bois, on peut effectivement dans la remontée des chaînes de valeur à partir de la zone économique spéciale de Nkok, développer et intégrer l’initiative guidée que personnellement j’ai lancé à Accra, de pouvoir commencer à faire en sorte que les États de notre continent commencent à commercer entre eux. Il y a des pays qui ont besoin du bois, au lieu d’attendre le bois qu’ils achètent à l’état brut quelque part dans un pays, et de le renvoyer dans nos états après la transformation qui coûte 2 fois 3 fois plus cher parce que c’est là où effectivement on crée la richesse.”

Yves Fernand MANFOUMBI, Ministre du Commerce et des PMEGabon

Dans le cadre de l’effectivité de la Zone de libre-échange continentale africaine, une intégration économique régionale réussie dépend amplement d’un espace économique autonome dans lequel les obstacles et les disparités se réduisent. Par conséquent, l’objectif au cours de la prochaine décennie, est de faire passer à 25%, le volume du commerce intra-africain situé actuellement entre 10 et 13%. En Zone CEMAC, le niveau des échanges entre pays de la sous-région est actuellement évalué à environ 4%. 

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