Le Fonds de développement urbain et municipal du Groupe de la Banque africaine de développement a été doté de 6,5 milliards FCFA par le Fonds nordique de développement. Ce financement servira à stimuler le développement des villes en Afrique.
D’ici 2050, l’Afrique abritera la plus grande population urbaine du monde. Ainsi, 950 millions de personnes supplémentaires vivront dans 13 000 centres urbains sur le continent. Dans le but de mieux aider les pays africains à promouvoir une urbanisation résiliente aux changements climatiques, le Fonds nordique de développement a alloué un financement de 6,5 milliards FCFA à la Banque africaine de développement pour stimuler le développement des villes africaines, dont environ 70 % sont très vulnérables aux chocs climatiques.
“ Les villes qui développent au hasard les plans incertains d’urbanisation, subissent de plein fouet les impacts du changement climatique, pension les aspects vulnérabilités à la sécurité alimentaire entre autres, mais aussi à des problèmes structuraux. Les villes, pour être résilientes, doivent répondre à la norme environnementale qui consiste d’abord à planifier l’urbanisation, à anticiper les formes de vulnérabilité, à mettre en place des politiques moins polluantes.”
Kossivi ADESSOU, Environnementaliste
La BAD indique que les villes génèrent 55 % du PIB total de l’Afrique. Ces villes sont des marchés dont la consommation à croissance rapide devrait engendrer des dépenses de consommation de 2,1 billions de dollars d’ici 2025 et 2,5 billions d’ici 2030. Face à ces prévisions, la recherche de solutions pour l’adaptation aux changements climatiques figure en tête de la liste de priorités des dirigeants africains.
“ En terme de solution, il faut donc planifier le développement des villes, prévoir des zones vertes, des circuits transport, des modèles qui encouragent le transport en commun moins énergivore verdir les villes, promouvoir des modèles qui favorisent plus l’aération naturelle et qui réduisent la consommation d’électricité, surtout l’électricité fossiles. Je pense à tout ce qui est climatisation, ventilation artificielle.”
Kossivi ADESSOU, Environnementaliste
Selon les prévisions, l’Afrique devrait connaître le taux de croissance urbaine le plus rapide au monde d’environ 3,2 % par an.
