Favoriser l’émancipation de la femme à travers la mise en place de formations adaptées tel est l’objectif que s’est fixé le gouvernement angolais en marge de la commémoration de la journée de la femme. Selon Esperança da Costa, Vice-présidente de la République, pour atteindre une représentation féminine d’au moins 40% d’ici 2025 au niveau des postes décisionnels, il est impératif de promouvoir l’égalité des sexes.
En marge de la journée internationale de la femme commémorée le 8 mars, l’Angola a réitéré son engagement à poursuivre le processus d’autonomisation des femmes. Pour l’exécutif, Il s’agit de multiplier les formations en faveur des femmes, réduire la ségrégation au sein des professions, favoriser un équilibre entre la vie professionnelle et les obligations familiales.
L’autonomisation des femmes en Angola aujourd’hui est visible. Plusieurs femmes bénéficient déjà de postes de décisions dans des domaines stratégiques. Aujourd’hui, l’objectif du gouvernement est de soutenir l’émergence des femmes à travers divers domaines de formations pour les valoriser.
Esperança da Costa, Vice-présidente de la République – Angola
En termes d’égalité se sexe et de participations des femmes aux postes qualifiés de “critiques” , l’Angola avec 35% des sièges parlementaires occupés par des femmes est l’un des exemples les plus palpables d’Afrique. Vice-présidente de la République, Esperança da Costa s’est donnée pour objectif de contrecarrer la sous-représentation constante des femmes au sein des sphères décisionnelles et la pleine jouissance des droits sociaux pour les femmes et les hommes.
Nous devons sensibiliser notre population, notre société et retirer des communautés familiales les stéréotypes et les stigmates culturels qui subsistent et qui sont un frein à l’epanouissement de la femme.
Esperança da Costa, Vice-présidente de la République – Angola
Présente à la 67ème session de la commission de la condition de la femme le 8 mars 2023, la vice-présidente de l’Angola a défendu la nécessité d’une promotion pleine et égale de l’accès et de la participation des femmes et des filles à la science dans le pays. Cette démarche va en droite ligne avec la déclaration du chef de l’Etat Joao Lourenco qui avait mandaté la révision des plans et des politiques relatifs au pourcentage de représentation des femmes à tous les niveaux afin de l’accroître d’au moins 40 % d’ici 2025.