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Le Burkina Faso, le Mali et la Guinée mettent en garde contre toute intervention militaire au Niger

Les gouvernements de transition du Mali, de la Guinée et du Burkina Faso refusent d’appliquer les sanctions de la CEDEAO contre le Niger. Le 31 juillet 2023 dans un communiqué, ces trois pays ouest – africains ont accordé leur soutien à la junte nigérienne, annonçant un possible retrait de l’organisation sous-régionale en cas d’intervention militaire contre le pays. Pour le Mali, la Guinée et le Burkina Faso, qui ont connu des coups d’Etat en 2020, 2021 et 2022, le recours à la force contre le CNSP serait une déclaration de guerre et risquerait de déstabiliser la sous-région.

Les gouvernements de transition du Mali, de la Guinée et du Burkina Faso refusent d’appliquer les sanctions de la CEDEAO contre le Niger. Le 31 juillet 2023 dans un communiqué, ces trois pays ouest-africains ont accordé leur soutien à la junte nigérienne, le CNSP. Eux-mêmes dirigés par des militaires responsables de coups de force, le Mali, la Guinée et le Burkina Faso ont convoqué des principes de panafricanisme et de souveraineté, appelant les Etats membres de la CEDEAO à se concentrer sur des enjeux stratégiques et à des solutions diplomatiques pour le rétablissement d’un pouvoir civil au Niger.

Dénonce la persistance de ces organisations régionales à prendre des sanctions aggravant la souffrance des populations et mettant en péril, l’esprit de panafricanisme. Refuse d’appliquer ces sanctions illégales, illégitimes et inhumaines envers le peuple et les autorités nigériens.

Abdoulaye MAIGA, Ministre de l’Administration territoriale du Mali

Au Nigéria, l’armée se tient prête pour une intervention au Niger, si la CEDEAO le décidait. A l’évocation d’un recours à la force, une option envisagée le 30 juillet 2023 par le bloc communautaire ouest – africain, les juntes maliennes, guinéennes et burkinabè ont annoncé qu’elles l’interpréteraient comme une déclaration de guerre. Une action qui, par ailleurs, risquerait de déstabiliser la sous-région à l’image de l’intervention de l’OTAN en Libye. Les militaires au pouvoir au Niger ont formellement accusé la France de préparer une intervention armée au Niger. La France dispose à Niamey d’une base militaire d’environ 1500 soldats. 

Allant dans le sens de la recherche des voies et moyens pour intervenir militairement au Niger, la France, avec la complicité de certains Nigériens, a tenu une réunion à l’état-major de la garde nationale du Niger pour obtenir les autorisations politiques et militaires nécessaires.

Amadou ABDRAMANE, Porte-parole du CNSPNiger

Les coups d’Etat au Mali, en Guinée, au Burkina Faso et fin juillet 2023 au Niger ont été justifiés par l’escalade des attaques terroristes dans le Sahel. Ces trois pays d’Afrique de l’Ouest avaient été suspendus par la Cédéao après les prises de pouvoir successives par des militaires en 2020, 2021 et 2022.

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