Lors d’une réunion tenue le 7 novembre à Kigali, au Rwanda, les autorités militaires burkinabè ont rencontré les responsables des armées rwandaises dans le but de renforcer leur coopération en matière de défense. Cette rencontre importante a été marquée par des discussions approfondies sur les moyens de consolider les liens bilatéraux et de renforcer la coopération militaire entre les deux pays. La délégation burkinabè, dirigée par le général de brigade Célestin Simporé, chef d’état-major général des armées, et des responsables des armées rwandaises, dirigées par le lieutenant général Mubarak Muganga et par le ministre de la Défense Juvénal Marizamunda, ont participé à cette réunion stratégique. Les deux parties ont exprimé leur volonté commune de développer une coopération étroite et mutuellement bénéfique dans le domaine de la défense, en vue de faire face aux défis sécuritaires régionaux.
Les autorités militaires du Burkina Faso ont décidé de diversifier les partenariats militaires pour renforcer la lutte contre le terrorisme. Après la Russie, le pays d’Afrique de l’Ouest se tourne vers le Rwanda. Divers sujets ont été abordés lors de la rencontre tenue le 7 novembre à Kigali, notamment l’échange d’informations sur les menaces terroristes, la formation militaire et le renforcement des capacités, ainsi que la coopération opérationnelle dans la lutte contre le terrorisme et l’extrémisme violent. Les deux pays sont confrontés à des attaques terroristes et ont pris des mesures pour renforcer leurs capacités de défense. Cette rencontre ouvre de nouvelles perspectives de coopération militaire, promettant une réponse plus efficace aux défis sécuritaires communs.
Que le Rwanda veuille vendre son expertise comme il l’a fait au Mozambique cela se comprend mais qu’il veut le vendre également au pouvoir non élu cela interroge. On a vu qu’en Avril dernier Paul Kagamé a fait une tournée ouest-africaine pour proposer un package de service composé de défense, de numérique; de souveraineté alimentaire, ça on peut le comprendre, mais s’il s’agit de coopérer avec des pouvoirs non élus cela pose des questions.”
Sadio Morel-KANTÉ, Journaliste – Congo
Les responsables militaires burkinabè et rwandais ont souligné l’importance d’une coopération régionale forte pour assurer la stabilité et la sécurité dans la région du Burkina Faso. Cette réunion représente une nouvelle étape vers le renforcement des liens de défense entre les deux pays et démontre leur détermination commune à lutter contre les menaces sécuritaires qui pèsent sur la région.
“Cette coopération va beaucoup plus profiter au Rwanda qui a besoin de renforcer ses capacités en or. On sait que le Burkina Faso est souvent premier ou deuxième producteur d’or au sud du Sahara et le burkina ne manque pas de partenaire militaires stratégiques autour de lui dans la région avec le Rwanda et également sa coopération avec la Russie à travers Wagner.”
Sadio Morel-KANTÉ, Journaliste – Congo
Depuis l’accession au pouvoir du capitaine Ibrahim Traoré en septembre 2022, le Burkina Faso s’est détourné de certains partenaires traditionnels comme la France et s’est engagé dans une diversification des partenariats militaires pour renforcer sa capacité à lutter contre le terrorisme qui sévit depuis huit ans dans la région.