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Le commerce intra-africain comme l’une des solutions aux défis du développement de l’Afrique

Le commerce intra-africain se pose comme l’une des solutions aux défis de développement que connaît l’Afrique, notamment l’accès aux infrastructures et à de nombreux services sociaux. La ZLECAf, le marché commun, qui s’est récemment étendu aux Etats-unis d’Amérique et aux Caraïbes, devrait permettre aux pays les moins avancés de connaître une croissance. 

La croissance démographique, les défis environnementaux, infrastructurels et politiques sont, entre autres, les principaux défis auxquels font face les politiques africaines. Le continent rencontre des problèmes de développement dont un faible niveau d’accès aux services de santé, et le manque d’infrastructures. A cela s’ajoute l’instabilité politique dans certains pays, qui se manifeste par des changements anticonstitutionnels. Le continent jouit pourtant d’une forte population jeune. Selon l’Union africaine, l’Afrique a la population la plus jeune au monde avec plus de 400 millions de jeunes âgés de 15 à 35 ans. Un facteur qui devrait constituer un atout dans ses projets de développement, selon la CEA, la Commission économique  des Nations Unies pour l’Afrique. 

Une partie de notre mission à la CEA est d’utiliser les outils et le capital humain dont nous disposons pour aider à atténuer les impacts et à faire de l’Afrique une économie du 21e siècle. 

Antonio Pedro, Secrétaire exécutif par intérim de la CEA

L’Afrique n’arrive pas encore à produire tout ce dont elle a besoin, et est ainsi dépendante des importations et des chocs mondiaux. Le développement du commerce intra-africain pourrait contribuer à développer les pays africains et les sortir de la dépendance. L’Égypte, premier importateur mondial de blé, avec des dépenses annuelles de 4 milliards de dollars d’importations, représentait près de la moitié des importations africaines de blé de Russie en 2020 alors que le Zimbabwe a atteint, en 2022, le seuil de l’autosuffisance en blé grâce à une production record de 375 000 tonnes. 

Le commerce des pays moins avancés (PMA) africains se caractérise par une forte dépendance à l’égard des importations de tiers pour les fabricants essentiels de produits alimentaires et de produits énergétiques transformés. Cette dépendance expose les PMA aux aléas des marchés internationaux et, plus récemment, aux perturbations des chaînes d’approvisionnement mondiales. L’ALE est très prometteur pour aider les PMA à se redresser et à accélérer leur croissance.  L’Afrique dispose d’outils qu’elle peut utiliser pour aider à surmonter ces contraintes, à commencer par la mise en œuvre de l’accord établissant la zone de libre-échange continentale africaine (AFCFTA).

Antonio Pedro, Secrétaire exécutif par intérim de la CEA

L’implémentation de la ZLECAf, la zone de libre échange continentale africaine, qui se veut l’un des facteurs majeurs des perspectives de développement du continent africain, va permettre un boom économique en stimulant notamment l’efficacité et la compétitivité, l’amélioration des chaînes de valeur régionales et l’attraction des investissements directs étrangers. La République démocratique du Congo et la Zambie, acteurs majeurs de la chaîne de valeur des batteries et des véhicules électriques, grâce à leur sol riche en lithium, pourront profiter du marché commun qu’offre la ZLECAf, qui a été étendu à l’Amérique et aux Caraïbes. 

Cette initiative pourrait permettre au continent d’exploiter la valeur mondiale qui devrait atteindre 8,8 trillions de dollars dans les trois prochaines années et 46 trillions de dollars d’ici 2050. En outre, notre travail sur le parc agro-industriel transfrontalier et la zone économique spéciale impliquant le Zimbabwe et la Zambie est également prometteur. Ce travail pourrait permettre à ces deux pays enclavés et moins développés de revendiquer le rôle de corbeille à pain pour l’Afrique australe et peut-être même pour l’ensemble de l’Afrique, en exploitant le marché africain des importations alimentaires évalué à environ 90 milliards d’euros par an.

Antonio Pedro, Secrétaire exécutif par intérim de la CEA

L’Afrique compte 33 des 46 pays les moins avancés du monde. Une situation qui pourrait changer grâce au commerce et à la ZLECAf, susceptibles de stimuler le développement sur plusieurs plans, d’après la CEA.

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