Notant que l’utilisation abusive des technologies de l’intelligence artificielle peut conduire à la diffusion de fausses informations et saboter la gouvernance du pays, le gouvernement Kenyan s’est engagé le 12 septembre à mettre en place des mesures fermes contre la prolifération des campagnes de désinformation basées sur l’intelligence artificielle. Cette initiative fait suite à une proposition faite en mars 2024 par la Kenya Robotics and Artificial Intelligence Society, qui recommandait des sanctions sévères, notamment des peines de prison et des amendes, pour l’exploitation d’entités d’IA et de robotique sans licence.
Afin de lutter efficacement contre la désinformation générée par l’IA et renforcer la démocratie, le Kenya s’est engagé le 12 septembre 2024 à mettre en place des mesures fermes contre la prolifération des campagnes de désinformation basées sur l’intelligence artificielle, qui mettent en péril l’intégrité de ses processus démocratiques. Le président Kenyan William Ruto a d’ailleurs souligné l’engagement du gouvernement à introduire des réglementations visant à prévenir l’utilisation abusive des technologies émergentes qui peut conduire à la diffusion de fausses informations outre que l’intelligence artificielle (IA).
“Nous sommes entraîne d’échanger avec le parlement sur comment émettre des régulations et restrictions au niveau de l’intelligence artificielle et au niveau de l’espace digital afin de nous rassurer que la disinformation, fausse information et désinformation négatif ne nous empêche pas de profiter de l’opportunité d’utiliser la technologie pour nous développer.”
William Ruto, Président de la République – Kenya
D’après les autorités Kenyane, l’urgence de ces mesures est soulignée par les incidents récents au cours desquels des deepfakes générés par l’IA et des robots de médias sociaux ont été utilisés pour diffuser des déclarations fabriquées attribuées à des politiciens, suscitant une inquiétude généralisée au sein de la population kenyane. Ces tactiques sont susceptibles d’éroder la confiance du public et de perturber les processus électoraux.
“C’est l’opportunité pour nous de développer des talent au niveau de l’intelligence artificielle et de la technologie, c’est l’occasion de développer des compétences dans les domaine technologique et de ne pas être laissée derrière comme cela a toujours été le cas en ce qui concerne les changements qui s’opèrent dans le monde afin d’être au même niveau que le reste du monde, permettant à l’intelligence artificielle de faire partie de notre écosystème.”
William Ruto, Président de la République – Kenya
Selon les autorités du pays, cet engagement s’inscrit dans le cadre des efforts plus vastes déployés par le Kenya pour améliorer la transparence, encourager la participation du public et garantir la responsabilité au sein de ses structures de gouvernance. Le plan devrait ainsi contribuer à renforcer l’engagement du Kenya en faveur d’une gouvernance ouverte.