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Le Mali défend une intégration régionale approfondie avec l’AES

Le Burkina Faso, le Niger et le Mali, membres fondateurs de l’Alliance des États du Sahel (AES), semblent résolument engagés sur une nouvelle voie, hors de la Cedeao. Cet engagement marque un tournant stratégique pour ces pays, comme l’a déclaré le ministre des Affaires étrangères du Mali, Abdoulaye Diop, le 27 juin 2024. Lors du Forum de Crans Montana à Bruxelles, ce dernier a assuré que l’AES est dans une logique de construire une intégration régionale qui offre plus de marges de manœuvre à leurs Etats respectifs. 

Lors d’un récent Forum en Belgique, le 27 juin 2024, Abdoulaye Diop, ministre malien des Affaires étrangères, a livré un discours passionné sur l’avenir du Sahel et le rôle crucial de l’Alliance des Etats du Sahel (AES). Abdoulaye Diop a exprimé la conviction que ces trois pays, ayant quitté la CEDEAO, sont désormais animés par une volonté commune de construire une intégration régionale plus approfondie. Cette démarche vise à offrir à ces États une plus grande marge de manœuvre pour répondre aux défis et opportunités propres à la région du Sahel.

Pour nous, notre engagement pour l’intégration et l’unité et l’idéal panafricain reste intact mais nous trouvons que certaines de ces organisations, de notre point de vue, n’incarnent plus cet idéal; Et que nous, il nous faut, à travers l’Alliance des Etats du Sahel, proposer une alternative d’avoir une organisation, d’abord qu’elle ne soit pas pilotée par l’extérieur, une organisation qui ne devient pas un danger pour ses membres, pour ses populations; Comment on peut travailler à rapprocher nos populations en mettant en place une autre façon de faire. Je pense que c’est là ou il me semble important que vous compreniez qu’on soit pour la CEDEAO,  l’UEMOA ou un tel.

Abdoulaye Diop, Ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale

Cette nouvelle orientation souligne l’importance de l’intégration régionale et de la coopération entre les États du Sahel pour relever les défis de sécurité et de développement auxquels la région est confrontée. En se regroupant au sein de l’AES, le Burkina Faso, le Niger et le Mali montrent leur volonté de travailler ensemble pour renforcer la stabilité et la prospérité de la région.

L’AES se bat pour ça. Un, pour une gouvernance améliorée, une gouvernance qui répond aux préoccupations de nos populations. Préoccupation numéro un, sécuritaire pour reprendre en main nos Etats et ensuite créer des modèles de gouvernance qu’ils veulent. Deuxièmement, il faut une économie, il faut une transformation structurelle de nos économies pour que nos économies profitent à nos populations. Parce que toutes ces richesses qui sont là, nous Etats de l’AES, nous voulons  désormais discuter différemment avec ces Etats parce qu’avec les anciennes puissances coloniales il y avait des donnes qui étaient là et nous on n’est plus dans ça.

Abdoulaye Diop, Ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale

Pour rappel, l’Alliance des États du Sahel (AES) encore appelé Liptako-Gourma est un pacte de coopération et de défense mutuelle conclu entre le Mali, le Niger et le Burkina Faso le 16 septembre 2023. L’accord avait été signé à la suite du coup d’État du 26 juillet 2023 au Niger, contre lequel la CEDEAO menaçait d’intervenir militairement.

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