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Le Président de l’État d’Érythrée Isaias Afwerki acte le rapprochement avec le Kenya

Le président kényan William Ruto a reçu le 9 février son homologue érythréen Issayas Afewerki, en visite depuis le 8 février à Nairobi. À l’issue de leur tête-à-tête, les deux présidents ont annoncé une série de mesures pour confirmer leur rapprochement. C’était au cours d’une conférence de presse au cours duquel le président Issayas Afewerki apparaissait, comme rarement,  devant les médias internationaux.

La visite de 48h du président érythréen Issayas Afewerki chez son homologue kenyan William Ruto, a été marquée par d’importantes annonces: suppression des visas entre les deux pays, ouverture prochaine par le Kenya d’une représentation diplomatique à Asmara, coopération économique renforcée dans de nombreux domaines, de l’exploitation minière au transport aérien. Depuis son élection, William Ruto travaille à normaliser la place de l’Érythrée dans le jeu diplomatique régional.

C’est une avancée majeure dans la région, de laquelle va jaillir la solution dans ce challenge pour la paix.  L’agrément original entre l’Érythrée et l’Éthiopie était révolutionnaire. C’est quelque chose que je comprenais depuis de nombreuses années. Le fait que cela ait été conclu pacifiquement de manière progressive et le fait que nous fassions également d’énormes progrès pour garantir que le Tigré est sauvé et sécurisé conformément à l’accord qui a été signé témoignent également que la région est prise pleinement en charge, ce qui affecte notre région. 

William Ruto, Président de la RépubliqueKenya

Au cours de leur conférence de presse, le président kényan William Ruto a salué la « sagesse » d’Issayas Afewerki, pour avoir renoué avec l’Éthiopie en 2018, sans pour autant  évoquer le rôle de l’Érythrée dans la guerre au Tigré. William Ruto a également remercié Asmara pour avoir « formé des soldats somaliens » désormais engagés selon lui dans la lutte contre les shebabs pour « pacification de la Somalie », quand bien même les circonstances de cette formation restent troubles, et alors que par le passé, l’Érythrée a été accusé d’armer ces islamistes.

N’utilisez pas la question de la présence ou non de l’Érythrée comme un prétexte. Cela n’a rien à voir avec la mise en œuvre de l’accord et ne cherchez pas des prétextes ou des excuses qui n’existent pas. Parler d’un retrait, ou d’un non-retrait, est un non-sens. Je n’ai aucune intention de m’ingérer dans cette affaire malgré la campagne de désinformation engagée pour tenter de perturber le processus de paix en Éthiopie et de créer un conflit entre l’Érythrée et l’Éthiopie. L’accord de paix est signé, il faudra du temps pour qu’il soit mis en œuvre sur le terrain, et c’est au gouvernement éthiopien qu’il revient de décider des mécanismes de cette mise en œuvre.

Issayas Afewerki, Président de la République Erythrée

Au cours de cette exercice face aux journalistes, le président érythréen a nié le rôle de son pays dans le conflit éthiopien, bottant en touche sur la question du retrait des troupes érythréenne du Tigré, notamment, retrait qui reste partiel et constitue pourtant une étape importante dans la mise en œuvre de l’accord de paix de Pretoria. Les habitants du Tigré et les groupes de défense des droits ont accusé les forces érythréennes d’abus pendant la guerre, notamment le meurtre de centaines de civils et le viol collectif de femmes. « Tout le monde parle de violations des droits de l’homme ici et là – viols, pillages – c’est un fantasme », a-t-il déclaré.

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