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Burkina Faso : le président Ibrahim Traoré confirme les rumeurs de déstabilisation

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S’exprimant à la cérémonie de montée des couleurs au palais présidentiel de Koulouba, ce mardi 06 août 2024, le président de la Transition, le capitaine Ibrahim Traoré a confirmé, les « rumeurs de tentatives de déstabilisation » du Burkina Faso. Il a accusé, sans les nommer, des membres de « Forces de défense et de sécurité (FDS) en complicité avérée avec des terroristes et des officiers qui manipulent depuis l’extérieur ».

« Nous avons suivi effectivement le déroulement de leur plan et l’assaut final devrait avoir lieu à travers un recrutement d’agents à l’intérieur de nos rangs. Nous avons contenu la situation ».

Ibrahim Traoré, Président de la transition – Burkina Faso

Selon le capitaine Traoré, des officiers et des soldats en complicité avec des terroristes auraient planifié des attaques contre lui et ses collaborateurs, afin de prendre le pouvoir. Certains officiers sont déjà aux arrêts, selon lui. Au pouvoir depuis octobre 2022, le capitaine Ibrahim Traoré a échappé à plusieurs tentatives de déstabilisations, dénoncées à plusieurs reprises par les autorités de la transition.

« Nous allons continuer de sévir et agir pour maintenir le cap que nous avons donc pris. Parce que c’est une lutte de longue haleine. Ce sont des événements qui ne vont pas manquer, nous dérangeons beaucoup de gens, et nous le savons. L’indépendance comme je vous l’ai dit, ça s’arrache, donc ces projets de déstabilisation vont continuer à exister. Mais nous nous battrons contre cela parce que une révolution ça se combat toujours mais une révolution aussi, il y a des gardiens qui maintiennent la révolution et vous en faites partie ».

Ibrahim Traoré, Président de la transition – Burkina Faso

Mettant en garde les auteurs et commanditaires de ces projets de déstabilisation, le Capitaine Ibrahim TRAORÉ a invité le peuple burkinabè à la sérénité. « Nous maîtrisons la situation. Nous n’allons pas hésiter un seul instant à agir comme il le faut pour l’intérêt supérieur du Burkina Faso », a-t-il martelé.

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