Les Chefs d’Etat et de gouvernement de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC) se sont retrouvés le 16 décembre 2024 à Yaoundé sous la direction du président Paul Biya et de son homologue centrafricain Faustin-Archange Touadéra pour débattre des réformes nécessaires afin de renforcer la résilience économique, relancer la croissance et accélérer les mécanismes d’intégration régionale. Une assise qui devrait permettre de réaliser la Vision 2025 de développement des Etats membres.
La mise en œuvre de la Vision des Chefs d’Etat de faire de la CEMAC « un espace économique intégré, émergent où règnent la sécurité, la solidarité et la bonne gouvernance au service du développement humain à l’horizon 2025 » est compromise par la situation économique précaire de la sous-région. Face à l’urgence de la situation, les dirigeants de la CEMAC se sont réunis le 16 décembre 2024 au Palais de l’Unité de Yaoundé pour identifier les défis endogènes et exogènes qui fragilisent les économies des pays membres.
Selon des données récentes, nos avoirs extérieurs nets se sont considérablement amoindris. Cette situation est préoccupation et appelle à une action urgente de notre part pour renverser cette courbe.
Paul Biya, Président de la République du Cameroun
Dans un contexte de fragilisation économique, la solidarité régionale est plus que jamais nécessaire. Cette rencontre a ainsi été l’occasion de renforcer les mécanismes de coopération économique et d’établir un front uni face aux crises.
La dette publique des pays de la CEMAC reste viable, même si les risques de surendettement, aussi bien pour la dette globale que pour la dette extérieure, demeurent élevés. Selon des estimations du FMI cependant, la croissance de la CEMAC devrait se situer à 3,7% en 2024 et 3,0% en 2025, en lien avec la hausse de l’activité pétrolière en 2024 et la bonne tenue de la production non pétrolière à court et moyen termes, notamment dans les activités agricoles et agroalimentaires.
Faustin-Archange Touadéra, Président en exercice de la CEMAC
La dette publique des pays de la CEMAC reste viable, même si les risques de surendettement, aussi bien pour la dette globale que pour la dette extérieure, demeurent élevés. Selon des estimations du FMI cependant, la croissance de la CEMAC devrait se situer à 3,7% en 2024 et 3,0% en 2025, en lien avec la hausse de l’activité pétrolière en 2024 et la bonne tenue de la production non pétrolière à court et moyen termes, notamment dans les activités agricoles et agroalimentaires.