Le dimanche 20 avril 2025, l’Agence spatiale africaine (AfSA), créée en 2016 pour garantir un accès optimal aux données, services et produits dérivés de l’espace, a officiellement inauguré son siège au Caire en Egypte. L’Agence relèvera des défis majeurs grâce à la collecte et à l’analyse de données essentielles et à la mise en œuvre de programmes appliqués dans un large éventail de domaines. L’accueil de l’Agence par l’Égypte reflète l’engagement de longue date de ce pays à jouer un rôle de premier plan sur le continent et à promouvoir l’intégration africaine, conformément à la vision de l’Union africaine.
Le dimanche 20 avril 2025, l’Égypte a officiellement inauguré le siège de l’Agence spatiale africaine (AfSA) au Caire, en Égypte. Créée en 2016, l’agence servira de plateforme pour renforcer la coopération entre les pays africains dans l’utilisation pacifique de l’espace, l’échange d’expertise, le renforcement des capacités et l’unification des positions africaines dans les forums internationaux. L’accueil de l’Agence par l’Égypte reflète son rôle de premier plan dans l’avancement de la coopération continentale en matière de sciences et de technologies spatiales.
“L’Égypte a déployé des efforts considérables pour créer l’Agence, qui incarne la vision de « l’Afrique que nous voulons » décrite dans l’Agenda 2063 de l’Union africaine. Cette étapeconstitue un jalon dans l’action collective de l’Afrique et un changement de paradigme dans la possession d’outils futurs, en particulier dans le domaine de la technologie et de la politique spatiales ».
Badr Abdelatty, Ministre des Affaires étrangères – Égypte
L’agence s’efforcera de relever les principaux défis du continent en collectant et en analysant des données et en mettant en œuvre des programmes pratiques dans plusieurs domaines, notamment la sécurité alimentaire, la production et la distribution des cultures, la surveillance des écosystèmes et de la biodiversité, la prévention des maladies, la surveillance des eaux souterraines et de surface, la mesure des précipitations, le suivi de la dégradation des côtes, le renforcement de la sécurité, la réponse aux catastrophes et la cartographie de l’infrastructure gouvernementale en matière de technologies de l’information et de la communication (TIC).
“ Si nous commençons par le nombre d’agences spatiales, nous avons aujourd’hui environ 77 agences spatiales nationales et internationales et ce nombre a augmenté rapidement depuis la première création en 1955 jusqu’à aujourd’hui. Vous pouvez constater l’augmentation exponentielle du nombre d’agences et, en fait, elles sont réparties dans le monde entier. Vous pouvez voir ici qu’il y a une lacune en Afrique, mais partout dans le monde, elles sont toutes occupées à des activités diverses. Nous avons maintenant des capacités de lancement dans 24 agences différentes et nous avons des capacités supplémentaires dans six agences et quatre agences capables de lancer des vaisseaux spatiaux habités”.
Sherif Sedky, Directeur général de l’Agence spatiale égyptienne – L’Égypte
Le pays d’Afrique du Nord est félicité pour son soutien de 20 millions de dollars destiné à stimuler les opérations de l’agence et à fournir l’infrastructure de pointe nécessaire. Le gouvernement égyptien met également en avant les principales initiatives de l’Égypte pour soutenir le secteur spatial africain, notamment le « Programme africain de formation spatiale », qui a permis de former 71 ingénieurs et scientifiques de 34 pays africains, et le projet de « Satellite de développement africain », actuellement en cours de développement en collaboration avec plusieurs nations sœurs.
