Le ministre égyptien des Affaires étrangères appelle à un cessez-le-feu à Gaza pour éviter une escalade régionale. Badr Abdelatty a rencontré des hauts responsables libanais à Beyrouth ce vendredi 16 août 2024. Par ailleurs, des représentants de l’Égypte, du Qatar, d’Israël et des États-Unis ont entamé des négociations depuis jeudi 15 août 2024 au Qatar pour tenter de mettre fin au conflit en cours dans la bande de Gaza.
Un cessez-le-feu immédiat dans la bande de Gaza est essentiel pour éviter une détérioration de la situation qui pourrait entraîner une guerre totale, non seulement à Gaza mais dans toute la région. C’est l’appel du ministre égyptien des Affaires étrangères Badr Abdelatty, en visite à Beyrouth ce vendredi 16 août 2024. Cette déclaration intervient alors que des négociations cruciales sont en cours à Doha au Qatar pour parvenir à un accord de cessation des hostilités.
“ Nous insistons sur le fait que nous ne ménagerons aucun effort pour atteindre les objectifs suivants à un cessez-le-feu immédiat dans la bande de Gaza, tant que c’est la base de la désescalade et de l’apaisement.”
Badr Abdelatty, Ministre des Affaires étrangères – Égypte
Quant à l’Égypte, elle s’est proposée comme médiateur dans le conflit israélo-palestinien juste après l’ouverture de crise. En outre, Badr Abdelatty est le troisième représentant d’un pays impliqué dans les efforts diplomatiques visant à apaiser la situation, à avoir discuté avec les responsables libanais cette semaine.
“ L’agression de la banlieue sud de la capitale bien-aimée, Beyrouth, est totalement rejetée et nous la condamnons fermement. Nous affirmons une fois de plus le soutien total de l’Égypte à l’unité du Liban, à la sécurité de ses territoires et à la souveraineté libanaise. Toute atteinte à la souveraineté libanaise est entièrement condamnée.”
Badr Abdelatty, Ministre des Affaires étrangères – Égypte
Le conflit israélo-palestinien touche la frontière commune entre l’Égypte, Israël et Gaza. A cet effet, le gouvernement égyptien craint que le conflit déborde sur son territoire. Il s’inquiète également des conséquences de cette crise qui a éclaté depuis octobre 2023, craignant notamment un afflux de réfugiés gazaouis.
