L’Egypte plaide pour un dialogue Iran–AIEA

À l’heure où le dossier nucléaire iranien ravive les tensions au Moyen-Orient, l’Égypte intensifie ses efforts diplomatiques. Le Caire mise sur le dialogue et la médiation pour relancer la coopération entre Téhéran et l’Agence internationale de l’énergie atomique, dans l’espoir de préserver la stabilité régionale.

Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, s’est entretenu par téléphone, ce lundi 15 décembre, avec le directeur général de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), Rafael Grossi. Les échanges ont porté sur le renforcement de la coopération bilatérale et sur les derniers développements du dossier nucléaire iranien, dans un contexte régional marqué par de fortes tensions.

L’Égypte joue un rôle de premier plan dans les négociations entre l’Agence internationale de l’énergie atomique et l’Iran, parce que c’est un pays qui est concerné au premier chef par un éventuel conflit entre Israël et l’Iran, l’Égypte étant le voisin direct de l’un des protagonistes, c’est-à-dire Israël. L’Égypte est aussi un pays proche des États-Unis, la plus grande puissance diplomatique et démographique et une des plus grandes puissances économiques du Moyen-Orient, donc c’est un des pays qui est amené à jouer ce rôle.

Kerwin Mayizo, Analyste Politique

Au cours de l’appel, Badr Abdelatty a insisté sur la nécessité urgente de restaurer la confiance entre Téhéran et l’AIEA. Selon lui, une coopération renforcée ouvrirait de réelles perspectives pour des solutions diplomatiques durables, tout en garantissant un accord équilibré prenant en compte les intérêts de toutes les parties concernées.

L’Égypte est en train de jouer sa propre carte diplomatique parce que, vu qu’Israël est soupçonné d’avoir la bombe atomique et que c’est un pays occidental, l’Iran risque de l’avoir, c’est la civilisation perse, l’Égypte n’aura d’autre choix que de l’avoir aussi au nom du monde arabe dont l’Égypte se trouve être la tête des trains. Donc, il a intérêt à mener ces négociations au nom de la non-prolifération nucléaire mais surtout de la stabilité dans la région du Moyen-Orient.   

Kerwin Mayizo, Analyste Politique

Cet échange s’inscrit dans la médiation active menée par l’Égypte ces derniers mois, qui avait conduit à la signature de l’ Accord du Caire, le 9 septembre dernier, entre l’Iran et l’AIEA. Cet accord prévoit un accès élargi des inspecteurs aux sites nucléaires iraniens et un renforcement des mécanismes de transparence. Dans une région fragilisée par les frappes de juin 2025 et la suspension temporaire des inspections, Le Caire entend jouer un rôle clé pour préserver la stabilité régionale et le régime de non-prolifération nucléaire.

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