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Les dirigeants africains plaident pour une nouvelle architecture mondiale du financement climatique

Le premier sommet africain sur le climat s’est achevé ce 6 septembre avec l’adoption de la “Déclaration de Nairobi”, destinée à soutenir le potentiel de croissance verte de l’Afrique. Les chefs d’Etat et de gouvernement ont appelé à alléger le fardeau de la dette qui pèse sur le continent, et à faciliter l’accès aux investissements énergétiques. 

Malgré sa richesse en ressources naturelles, seulement 3% des investissements énergétiques dans le monde sont réalisés en Afrique. Le premier sommet africain sur le climat qui s’est tenu du 4 au 6 septembre à Nairobi, au Kenya, a été l’occasion pour les chefs d’Etat et acteurs économiques, d’appeler à un régime financier plus juste, offrant un allègement de la dette, afin que l’Afrique puisse pleinement exploiter son potentiel vert, et bénéficier des investissements nécessaires à la transition vers une économie propre. 

Le continent dispose d’un potentiel suffisant pour être entièrement autosuffisant grâce à un mélange d’énergie éolienne, solaire, géothermique, de biomasse durable et d’hydroélectricité. En Afrique, nous pouvons être un centre industriel vert qui aide d’autres régions à atteindre leurs stratégies zéro carbone d’ici 2050.

William Ruto, Président du Kenya

Responsable d’à peine 3% d’émission de gaz à effet de serre, l’Afrique est paradoxalement, le continent le plus vulnérable aux effets du changement climatique. L’accès au financement climatique demeure un défi majeur, les pays africains, paient en moyenne quatre fois plus pour emprunter que les États-Unis, et huit fois plus que les pays européens les plus riches, selon les Nations unies. Le plaidoyer des dirigeants africains a été soutenu par le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, qui a appelé à une réforme de ce système qu’il a qualifié de dépassé, injuste et dysfonctionnel, en insistant sur les opportunités des énergies renouvelables pour l’Afrique. 

 Les énergies renouvelables pourraient être le miracle africain, mais nous devons le réaliser. Nous devons tous travailler ensemble pour que l’Afrique devienne une superpuissance des énergies renouvelables. Il est désormais temps de rassembler les pays africains, les pays développés, les institutions financières et les entreprises technologiques pour créer une véritable Alliance africaine des énergies renouvelables.

Antonio Guterres , Secrétaire général de l’ONU

Le sommet africain sur le climat s’est achevé avec l’adoption commune d’une “Déclaration de Nairobi” dont l’objectif est de faire du potentiel vert de l’Afrique, une réalité. Pour accompagner l’Afrique dans ses ambitions, des promesses d’investissements à hauteur de 23 milliards de dollars ont été faites dans les énergies renouvelables, selon le président kenyan William Ruto. Les Emirats arabes unis, qui accueilleront la COP 28 cette fin d’année, ont promis 4,5 milliards de dollars. 

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