En marge de la 77e assemblée mondiale de la santé qui se tient depuis le 27 mai, et ce jusqu’au 1er juillet 2024 en Suisse, 19 ministres africains de la santé se sont réunis afin de réfléchir sur les questions de la lutte contre le VIH. Ce groupe de travail sera co-présidé par l’Angola et la Zambie ambitionne de trouver une réponse africaine pour une lutte soutenue et durable contre le VIH sur le continent.
En marge de la 77e assemblée mondiale de la santé qui se tient à Genève en Suisse, la question d’une lutte soutenue et durable contre le VIH sur le continent africain était au cœur d’une séance de travail des ministres africains de la santé. Les 19 représentants africains à cette 77e assemblée mondiale ont répondu à l’invitation de leur homologue de la République du Congo, Gilbert Mokoki, le 31 mai 2024, afin de réfléchir à de nouvelles stratégies pour mettre fin au VIH en tant que menace pour la santé publique sur le continent.
“Le VIH SIDA pèse lourdement sur la charge de morbidité, avec plus de 25 millions de personnes vivant que le VIH sur le continent africain. Comme nous pouvons le constater, l’Afrique est loin d’avoir atteint les cibles mondiales relatives au VIH pour 2025 – 2030, en dépit des progrès remarquables notamment en ce qui concerne la fluvention de nouvelles infections par le VIH.”
GILBERT MOKOKI, Ministre de la Santé – Congo
L’Afrique enregistre la prévalence la plus élevée du VIH dans le monde, avec 72 % de nouvelles infections en 2023. Malgré les progrès significatifs enregistrés dans sa lutte contre la propagation de cette maladie, le continent africain est loin d’atteindre les cibles mondiales relatives au VIH pour 2025 – 2030. Les ministres entendent non seulement trouver des solutions pour le VIH mais aussi s’ouvrir à d’autres maladies désastreuses.
“Pour ces personnes qui étaient sorties de la vie active, il y avait quand même une bonne partie qui était des adultes. C’est pour celà que je suis d’accord avec mon collègue guinéen sur le plan législatif. Ces 20 points doivent protéger les personnes vivant avec le VIH, mais je pense qu’il est bon qu’on lui rappelle aussi qu’elles n’ont pas le droit de contaminer parfois de façon volontaire, ceux qui ne l’ont pas encore. Parce que si on doit arrêter le VIH, faut qu’on arrête la chaîne de contamination.”
ADRIEN MOUGOUGOU, Ministre de la Ssanté – Gabon
Pour poursuivre leurs actions autour de la lutte contre le VIH, les ministres africains ont mis en place un groupe de travail aux termes de ces échanges. Ce groupe de travail sera co-présidé par la Zambie et l’Angola.