Une conférence internationale sur la Libye s’est tenue ce 12 novembre à Paris en France afin d’encourager le processus qui doit permettre l’organisation d’une élection présidentielle dans le pays le 24 décembre, suivie un mois plus tard de législatives. Les participants à la conférence se veulent rassurants sur le respect de ce calendrier. Ces élections doivent permettre au pays de retrouver une certaine stabilité politique après une décennie marquée par les violences et les divisions.
Malgré les divergences qui semblent subsister sur la loi électorale et le calendrier des élections en libye, la communauté internationale qui a rencontré les acteurs politiques libyens ce 12 novembre à paris, se veut rassurante, La tenue des élections présidentielles le 24 décembre suivi du scrutin législatif mais surtout l’acceptation des résultats par toutes les parties quelqu’en soit l’issue sont actées.
Les Nations unies précisent que La majorité des libyens sont favorables à la tenue de ces élections comme prévu par la Feuille de route politique adoptée en 2020. Jusqu’à présent, près de trois millions de personnes se sont inscrites sur les listes électorales. Autre fait encourageant, la présence à cette conférence de Mohammed el-Menfi, le président du Conseil présidentiel et du Premier ministre Abdelhamid Dbeibah malgré des tensions observées entre ces deux autorités ces dernières semaines.
Depuis la mort du Président Kadhafi en octobre 2011, la Libye peine à retrouver sa stabilité politique, la décennie de violences et de divisions qui vient de s’écouler a plongé le pays dans une crise économique jamais connue auparavant. La conférence de Paris se donne également le mérite d’acter le retrait de plusieurs centaines de mercenaires et combattants étrangers principalement concentrés dans les zones contrôlées par Khalifa Haftar dans l’Est libyen. Les dernières estimations des Nations unies établissent à près 20.000 le nombre de mercenaires russes, syriens, tchadiens, soudanais- ainsi que des militaires turcs se trouvant en Libye.