Les trois-quarts du parlement libyen ont voté ce 21 septembre, une motion de censure contre le gouvernement de transition. Cette motion de censure a pour objectif de mettre fin à l’administration du gouvernement de transition en place dirigé par Abdel Hamid Dbeibah. Une sanction qui survient quelques heures après l’appel du haut conseil de l’État d’organiser uniquement les élections législatives en décembre prochain.
En prélude aux élections générales prévues en décembre 2021, le Parlement libyen a voté le 21 septembre 2021, une motion de censure contre le gouvernement de transition. Sur les 113 députés présents à cette séance à huis clos, 89 ont voté pour cette censure qui met fin à six mois de règne du gouvernement de transition.
Ce coup de théâtre intervient moins de 24 heures après la demande du Haut-Conseil de l’État d’ajourner l’élection présidentielle et d’organiser uniquement les législatives à la fin de l’année. Un appel qui vient raviver les tensions entre les camps rivaux de l’Est et de l’Ouest menaçant à nouveau l’organisation des élections.
Soulignons que, pour la Mission des Nations Unies en Libye, le gouvernement d’union nationale actuel dirigé par Abdel Hamid Dbeibah reste légitime. Il ne pourra être remplacé que dans le cadre d’un processus régulier, par un autre cabinet, après les élections prévues en décembre 2021.