Les actions pour parvenir à l’organisation d’élections équitables et acceptables par tous en Libye se poursuivent. Selon L’Union africaine, la réconciliation nationale reste une condition préalable à l’organisation des élections. Le président congolais Denis Sassou Nguesso, Président du comité de haut niveau de l’Union africaine sur la Libye, prévoit l’organisation de la conférence de réconciliation nationale globale avant la fin de l’année 2023.
La tenue dans les meilleurs délais des élections en Libye, demeure une préoccupation majeure pour le continent. Selon L’Union africaine, la tenue d’une conférence de réconciliation nationale globale est une condition préalable à l’organisation d’élections crédibles et acceptables par toutes les parties en Libye. Le président congolais Denis Sassou Nguesso, président du Comité de haut niveau de l’Union africaine sur la Libye, prévoit l’organisation de la conférence de réconciliation nationale libyenne au troisième trimestre de l’année 2023.
“[…] L’Union africaine nous a confié dans le cadre du comité de haut niveau de l’Union Africaine sur la Libye, la mission d’organiser une conférence de réconciliation libyenne inclusive et cette décision a été réaffirmée au dernier sommet de l’Union africaine et nous nous attelons à organiser, on souhaite que cela soit possible cette année ou cet été et nous souhaitons à la demande de l’union africaine, organiser cette conférence libyenne de réconciliation nationale qui soit inclusive. D’après l’Union africaine c’est aussi notre avis bien sûr, ce serait le préalable à l’organisation d’élections crédibles en Libye et dont les résultats pourraient être acceptés par les parties. “
DENIS SASSOU NGUESSO, Président de la République – Congo
Selon le président congolais, la crise survenue en Libye ces dernières décennies est l’une des causes de la dégradation de la situation sécuritaire au Sahel. Le Mali, le Niger, le Burkina Faso font aussi face à des attaques régulières de groupes terroristes.
[…] En Afrique, des rôles troubles oui on en a connus plusieurs; la catastrophe de Libye n’aurait pas entraîné tous les désastres dans le Sahel si il n’y avait pas ci et là des rôles troubles.”
DENIS SASSOU NGUESSO, Président de la République – Congo
A noter que le Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine a renouvelé sa demande de retrait immédiat et inconditionnel de la Libye de toutes les forces étrangères, y compris les mercenaires, conformément à l’accord de cessez-le-feu conclu en octobre 2020.
