L’Union Africaine plaide pour une réponse régionale et nationale contre le terrorisme en Afrique. L’organisation panafricaine s’est fermement engagée à allouer une allocation budgétaire adéquate aux initiatives et programmes nationaux visant à renforcer la prévention et la lutte contre le terrorisme et l’extrémisme violent.
Alors que les cinq principaux blocs régionaux font dorénavant face aux attaques terroristes, des craintes naissent quant à l’avenir de l’une des principales initiatives conjointes de lutte contre le terrorisme, le G5 Sahel. Après l’annonce, le 15 mai 2022, du retrait de Mali de la force régionale de sécurité, le Niger et le Tchad membres du G5 Sahel tentent des médiations. Pour l’Union Africaine, le G5 Sahel est un modèle de mécanisme qui mérite d’être reproduit à l’échelle du continent.
“Le terrorisme n’est pas de nature ni d’origine africaine. C’est la raison pour laquelle nous devons travailler en collaboration avec la communauté internationale, nos autorités militaires, avec les opérations de maintien de la paix de l’Union Africaine dans différentes parties du continent ainsi que les missions régionales de paix pour éradiquer ce fléau”
Bankole ADEOYE, Commissaire aux Affaires politiques à la Paix et à la Sécurité – UA
Face à la menace croissante de l’extrémisme violent, les pays membres de l’Union Africaine sont engagés à réactiver des mécanismes sécuritaires oubliés. La mise en opération de la Force africaine en attente en formation depuis vingt ans ainsi que la concrétisation des recommandations de la Déclaration d’Accra signée le 15 mai 2022.
“Nous espérons la conclusion, cette année du mémorandum d’entente entre l’Union Africaine et les mécanismes régionaux et les communautés économiques régionales, nous croyons que l’opérationnalisation effective de la Force africaine en attente se concrétisera”
Bankole ADEOYE, Commissaire pour la Paix et la Sécurité – Union Africaine
L’Union Africaine prône une réponse à la fois globale, régionale et nationale contre le terrorisme. L’organisation panafricaine, dans sa déclaration finale clôturant le double sommet de Malabo du 25 au 28 mai 2022 s’est engagé fermement à fournir une allocation budgétaire adéquate pour les initiatives et programmes nationaux visant à renforcer la prévention et la lutte contre le terrorisme et l’extrémisme violent.