La troisième Conférence des Nations unies sur l’Océan (Unoc-3), a débuté le 9 juin 2025 à Nice, dans le sud-est de la France, sous le thème : “Accélérer l’action et mobiliser tous les acteurs pour conserver et utiliser durablement l’océan”. Co-organisée par la France et le Costa Rica, cette conférence réunit une cinquantaine de chefs d’Etats et de gouvernements autour du défi commun de la préservation de l’océan dont les enjeux touchent très largement le continent africain et ses îles dont fait partie Madagascar.
“Protéger notre environnement, c’est protéger notre avenir. Alors protéger l’océan. C’est un devoir, une urgence et cela doit être un acte collectif.”
C’est par ces mots que le président malgache a débuté son propos, le 9 juin, à l’ouverture de la 3ème conférence des Nations-Unies sur l’océan à Nice, en France. Un plaidoyer dans lequel il a rappelé la réalité à laquelle la Grande Île est confrontée.
L’environnement de Madagascar commence et se termine dans l’océan. Des milliers de famille vivent de la pêche traditionnelle pour eux l’océan est leur culture, leur quotidien et leur avenir. Mais aujourd’hui ces communautés sont confrontées à de nouveaux défis, notamment les effets du changement climatique qui entraînent la montée des eaux de la mer, la dégradation de la biodiversité et la pollution marine. Face à ces défis nous sommes acteurs et non spectateurs.
ANDRY RAJOELINA, Président de la République – Madagascar
État insulaire situé dans l’Océan Indien, Madagascar est fortement affectée par les conséquences de la dégradation des mers, à l’instar des archipels qui l’entourent et qui constituent l’Indianocéanie.
Aujourd’hui Madagascar est à la tête de la COI ou la commission de l’océan Indien, rassemblant, les Comores Madagascar, l’Île Maurice, l’île de la Réunion et les archipels des Seychelles; et le thème de ce sommet résonne fortement dans notre région. Nos cinq pays membres de la COI rassemblés bien que petits entailles terrestres représentent 18 % du continent africain.
ANDRY RAJOELINA, Président de la République – Madagascar
Les cinq pays membres de la Commission de l’océan Indien comptent à eux seuls plus de 5 millions de kilomètres carrés de zone économique exclusive, ce qui en fait l’une des plus vastes zones maritimes au monde. Face aux enjeux de la protection des écosystèmes marins, le président malgache a appelé au renforcement des financements afin de répondre au mieux à la problématique du thème principal qui est “accélérer l’action et mobiliser tous les acteurs pour conserver et utiliser durablement l’océan.”



